La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Pour protéger Merlin de la Mort, Aliénor est prête à tout. Lorsque Viviane,  la Dame du Lac lui délivre une prophétie, elle fonce tete baissée.
Une deuxième aventure d’Aliénor Mandragore : décapante et très réussie.
 
Dans la forêt de Brocéliande, rien ne va plus. Imaginez : Merlin est mort, assassiné par le cri d’une mandragore arrachée par Aliénor, sa propre fille ! Ce même Merlin qui refuse de revenir à la vie car un champignon inconnu a poussé sur le nez de sa dépouille. Mais c’est sans compter sur l’Ankou ! Le faucheur rode autour de Merlin et de sa fille. Il a fait de la capture de l’âme du magicien une affaire personnelle. Pour Aliénor, qui s’est jurée de protéger son père, la lutte contre la Mort est ardue. Elle utilise le jeune Lancelot du Lac pour collecter un maximum d’informations dans la bibliothèque de la fée Morgane.

Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà que les crapauds deviennent fous ; et cela ne préfigure rien de bon ! Comble du comble, Viviane vient délivrer une prophétie bien mystérieuse aux enfants : il serait question de Roche Rouge, de Dure Entaille et de preux chevalier. De quoi entrainer Aliénor et Lancelot bien loin de Brocéliande…
 
Voici donc le deuxième opus des aventures de la jeune Aliénor. Si quelques temps se sont écoulés entre les deux albums, les personnages sont  restés fidèles à eux-mêmes. Buté, Merlin reste mort pour l’amour de la mycologie. Aliénor, toujours rongée par les remords, cherche une solution sans relâche. Elle est hébergée par Lancelot. Nous découvrons plus précisément l’apprenti chevalier, mélange du héros connu et des affres de l’enfance. Il y a d’autres personnages qui font ici leur apparition et il est évident, qu’un jour ou l’autre, ils auront un rôle majeur à tenir.

L’album débute par un résumé du tome précédent. L’originalité réside dans le fait que c’est Aliénor qui résume la situation ; à son ermite. Ce début est relativement lent mais rassurez-vous, une fois tous  les ingrédients réunis, il s’accélère nettement et on est presque surpris d’arriver à la fin. Fin, qui soit dit en passant, annonce d’ors et déjà une suite. On a hâte !

Coté dessin, on retrouve le trait de Thomas Labourot : tout en rondeur et en souplesse. Tout en détail aussi, chaque vignette se transformant en un univers à par entière. Quand à l’écho de Brocéliande, le canard local, il donne pleins d’informations aussi loufoques qu’intéressantes.

Avec ce tome 2, on assiste à l’avènement d’une série, mélange d’histoire et d’humour, de légendes et d’enfance. Une série à suivre donc !

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