La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Scénario : Koldo
Dessin et Couleur : Angel Unzueta
Editions : Glénat

Paul est accusé du meurtre de sa femme. Callie, sa fille, est dans le coma. Pour prouver son innocence, il va devoir écouter les esprits qui le mèneront vers la vérité.

Paul est en prison. Il est accusé du meurtre de sa femme Diane. Les preuves sont irréfutables. Son avocat lui propose de plaider la folie : il veut utiliser l’épisode de la prostituée égorgée en Corée. Mais Paul refuse. Il est certain de ne pas avoir tué Diane. Pour preuve, elle est venue lui confirmer dans sa cellule. Plus exactement, son fantôme est venu. Elle lui a également affirmé qu’il n’était pour rien dans le meurtre de l’asiatique ; que le procureur Bill, parlant dans son sommeil, avait avoué ce crime. Quand à Callie, la fille de Paul et Diane, elle est toujours dans le coma après l’attaque des spectres.

Profitant d’un passage à l’infirmerie, Paul s’évade. Il retourne sur la terre sacrée des Indiens. Il va rejoindre Callie et la vielle indienne. Furieux, Bill part à leur recherche, avec l’inspecteur Marino. Pris au piège, le petit jeu de la vérité va leur apprendre bien des choses, dont l’identité de l’assassin.
 
Passé la surprise du tome 1, il reste une excellente intrigue (bien que très classique) où se mêle récit policier et phénomènes paranormaux. Ces derniers prennent davantage de place et permettent d’ailleurs de résoudre le meurtre.
A l’image du premier opus, cet album est mené tambour battant. Il y a très peu de temps morts et ils sont toujours l’occasion d’apporter un éclairage complémentaire à l’histoire. On découvre ainsi les difficultés d’intégration de la communauté amérindienne, à travers la vieille chaman et le métis Paul.

En ce qui concerne le dessin d’Agnel Unzueta, il évolue peu par rapport au précédent album. Il est toujours teinté de Pop Art et certaines cases sont même dignes du maitre Andy Warhol ! C’est précis, dynamique, réaliste à l’image d’un LA Confidential qui se verrait mélangé à 6^e sens.
On passe donc un très bon moment à la lecture de ce diptyque Face d’ange : on redécouvre l’Amérique des années 50 avec tout ce qu’elle avait d’enthousiasmant, sans oublier son coté obscur.

Une œuvre à lire au coin du feu avec un excellent bourbon.

x J'aime