Jeanne Hébuterne, un souffle éphémère
Jeanne Hébuterne, un souffle éphémèreScénario : Nadine Van der Straeten
Couleurs : Noir et blanc
Illustrations : Nadine Van der Straeten
Au travers du prisme de Jeanne Hébuterne on découvre l'artiste talentueux Amedeo Modigliani. Mais c'est bien la vie de "Jeannette" qui est narrée dans un album qui se lit comme un roman. Pari réussi.
L'intrigue se déroule à la fois à Paris et en Provence. On y découvre le milieu artistique de la capitale au cours de la première guerre mondiale, où le front semble être un lointain conflit narré dans les colonnes des journaux. Le novice en matière d'art et de peinture se perdra peut-être au départ par les nombreuses évocations de noms d'artistes, réunis en microcosme parisien dans les cafés de la capitale.
Il se détachera rapidement des nombreuses notes de bas de page et se laissera porter par l'amour d'une femme pour un homme entier, à la fois artiste et amant.
Jeanne Hébuterne, jeune étudiante de l'école Colarossi, avait encore un destin avant de rencontrer "Modi". Pour le meilleur et pour le pire. Tout l'enjeu de l'album se trouve dans la psychologie de ce couple destructeur mené par un artiste ni raté ni au sommet de son art, en conflit avec ses contemporains.
Nadine Van der Straeten a voulu dessiner l'histoire de ces femmes qui ont choisi de se mettre en retrait et vivre pleinement la passion et la bohème de leurs époux. L'absence de couleurs dans un album qui parle de peinture pourrait être mal comprise, ce ne serait pas voir les reflets des caractères de Modi et de Jeannette.
Ce roman qui se lit comme une bande dessinée ne tombe pas pour autant dans une mièvrerie exagérée. La poésie de l'ouvrage nous emporte dans une vie tumultueuse faite de portraits, de toiles et d'alcools. C'est une réussite de la première à la dernière page, pour un ouvrage bien documenté et à la riche bibliographie.
L'intrigue se déroule à la fois à Paris et en Provence. On y découvre le milieu artistique de la capitale au cours de la première guerre mondiale, où le front semble être un lointain conflit narré dans les colonnes des journaux. Le novice en matière d'art et de peinture se perdra peut-être au départ par les nombreuses évocations de noms d'artistes, réunis en microcosme parisien dans les cafés de la capitale.
Il se détachera rapidement des nombreuses notes de bas de page et se laissera porter par l'amour d'une femme pour un homme entier, à la fois artiste et amant.
Jeanne Hébuterne, jeune étudiante de l'école Colarossi, avait encore un destin avant de rencontrer "Modi". Pour le meilleur et pour le pire. Tout l'enjeu de l'album se trouve dans la psychologie de ce couple destructeur mené par un artiste ni raté ni au sommet de son art, en conflit avec ses contemporains.
Nadine Van der Straeten a voulu dessiner l'histoire de ces femmes qui ont choisi de se mettre en retrait et vivre pleinement la passion et la bohème de leurs époux. L'absence de couleurs dans un album qui parle de peinture pourrait être mal comprise, ce ne serait pas voir les reflets des caractères de Modi et de Jeannette.
Ce roman qui se lit comme une bande dessinée ne tombe pas pour autant dans une mièvrerie exagérée. La poésie de l'ouvrage nous emporte dans une vie tumultueuse faite de portraits, de toiles et d'alcools. C'est une réussite de la première à la dernière page, pour un ouvrage bien documenté et à la riche bibliographie.
Philippe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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