La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Toujours à la recherche de Séraphina, la fille de Gitano présentant des membres mécaniques similaires aux siens, Lady Mechanika pense qu’elle est peut-être détenue au sein du monstrueux dirigeable de l’infâme Lord Blackpool. Elle profite que ce dernier y donne un bal masqué pour s’y introduire et effectuer des recherches. Gitano, bien décidé à l’aider malgré le refus de l’aventurière de le laisser l’accompagner, arrive à monter à bord par ses propres moyens. Ce qu’ils découvriront dans les laboratoires secrets du vaisseau volant dépassera en horreur leurs plus terribles appréhensions.
 

Suite et fin de la première aventure de Lady Mechanika, ce deuxième tome tient ses promesses. L’histoire se déroule presque intégralement à bord du dirigeable, et nous tient en haleine en combinant scènes d’action et révélations. Bien sûr, on n’apprend pas le secret des origines de l’héroïne, la série étant prévue sur le long terme par son auteur, elle ne distillera ces éléments qu’au fur et à mesure des aventures de son héroïne, servant sans doute ainsi de fil rouge. Mais on en apprend assez pour entrevoir une partie de la vérité. Le dessin de Joe Benitez est toujours aussi précis et détaillé, on voit qu’il s’est beaucoup inspiré de la mode victorienne et de l’élégance des cosplayeuses steampunk qu’on peut croiser en convention. Le résultat est admirable.

A noter que le comics en lui-même ne prend que la moitié de l’ouvrage, le reste étant constitué d’une belle galerie de couvertures et de croquis, d’une interview de l’auteur, et d’extraits du prochain tome de Lady Mechanika ainsi que d’une autre série de Joe Benitez, Wraithborn.

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