La bande du 9 : La communaut du 9ème art

A Los Robos en Arizona, l’Académie Sky Corps forme les futurs pilotes permettant de défendre la terre contre l’invasion des extraterrestres Shargs. Depuis 60 ans, de mystérieux robots venus de l’espace, les Mechas, choisissent des cadets de l’école et se lient avec eux. Ils forment ensemble un puissant rempart contre les aliens belliqueux. Mais un jour de sélection, parmi quatre chanceux, c’est le fils d’une femme de ménage qui est choisi.
 

Sky Corps en Arizona est le lieu où est formée la future élite des pilotes chargés de défendre la nation et la planète contre l’invasion extraterrestre des Shargs. Voilà 60 ans qu’une sélection de cadets est choisie tous les 4 ans lors d’une cérémonie pour se lier aux Mechas, de mystérieux robots géants venus de l’espace pour se lier à eux. Stanford Yu travaille aux côtés de sa mère, femme d’entretien à la prestigieuse académie. C’est en passant le balai au fond de l’amphithéâtre lors d’une de ces cérémonies que son destin va commencer à basculer. Fils de parents immigrés, sa mère ne parlant pas anglais, Stanford doit travailler beaucoup plus que les autres pour gagner sa place. Sauf qu’il n’a qu’un seul rêve, tel un Luke Skywalker, il veut lui aussi intégrer la prestigieuse académie, mais en tant que cadet. Peu de temps après la cérémonie, se morfondant sur son sort, Stanford croise la route d’un Mécha s’étant crashé à 1km de Sky Corps. Il n’est pas allé sur le Mont Robos choisir l’un des cadets sélectionnés par l’Académie. Non, il choisit de se lier à son sauveur : Stanford. Mais qu’en est-il du cadet lésé : la fille du Général Park ?
 

Ambiance militaire aux égos exacerbés, ce premier tome de Mech Academy est à mi-chemin entre Top Gun et la franchise Transformers. Si le thème du « héros que personne n’attend choisi par le destin » n’est pas forcément original, cet Asian Comics ne manque d’aucun ingrédient qui fait une bonne histoire. Rivalité, amitié, transgression et action : tout y est. Divisé en 4 chapitres, chacun se terminant sur un rebondissement, l’album ne manquera pas de plonger le lecteur au cœur de l’action. La formation des cadets et de leur mécha étant perturbée par les événements, les cadets sont plongés plus tôt que prévu dans le combat réel. On aura peut-être du mal à croire à l’efficacité de ces jeunes soldats contre des ennemis surpuissants venus de l’espace. Mais Stanford Yu a forcément un destin, il doit irradier ses jeunes compagnons d’armes de son aura. Le dessin sert bien à l’histoire : on retrouve l’univers manga dans les visages des personnages et les combats taille géant. Nombreux à partir du chapitre 3, ils sont particulièrement colorés notamment ceux se déroulant au soleil couchant. On regrettera peut-être la surcharge d’explosions et de détails titillant un peu trop l’œil du lecteur…
 
Se terminant sur un « à suivre »,  Mech Academy Tome 1 est le premier opus d’une série dont en attend déjà avec impatience le deuxième.

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