Omar le navigateur
Scénario et Dessins : Pedro Rodriguez
Editions : Les aventuriers de l'étrange
Les promesses d’enfants peuvent–elles perdurer dans le temps? « Omar le navigateur » , une aventure fort sympathique sur fond de piraterie!
Omar a 10 ans en 1653. Il vit sur l’île de Crête et profite de sa jeunesse. Avec un groupe d’amis, il joue sur le haut de la falaise. Enfin jouer est un bien grand mot surtout pour Andréas qui a perdu un gage et doit sauter dans la mer. Mais ce dernier est mort de trouille alors Omar prend sa défense et veut prouver que seul les plus courageux sauteront. Omar se jette dans le vide, accompagné d’Andréas. Tandis qu’ils sont sous l’eau, le duo repère une épave.
Le lendemain, la curiosité les pousse à plonger de nouveau pour explorer ce galion. Ils sont accueillis par un squelette attaché au mat. Omar lui dérobe son casque et de retour sur la terre ferme, les garçons font tomber du casque une mystérieuse feuille qui semble être une carte au trésor. Pour mieux sceller leur amitié, Omar décide de couper la carte en deux, ainsi plus grand, ils seront obligés de partir à la conquête de ce trésor ensemble. Mais le temps et les pirates turcs risquent bien d’en décider autrement.
« Omar le navigateur » est le premier album d’une toute nouvelle maison d’édition à savoir « Les aventuriers de l’étrange ». Dès les premières planches, le lecteur part à l’aventure en compagnie d’Omar et Andréas. La première partie permet à l’auteur de sceller une amitié entre les deux protagonistes et de traiter de cette thématique et donc d’éprouver un certain attachement pour eux. Une longue ellipse nous projette ensuite un quart de siècle plus tard. Les protagonistes ont grandis et se sont perdus de vue. Omar est devenu commerçant alors qu’Andréas un pirate redouté. Des destins bien différents qui vont se rejoindre à cause de cette carte. Reste à découvrir quelle place va tenir leur amitié au milieu de ces ambitions bien différentes.
Globalement cet album regroupe les ingrédients d’une bonne histoire d’aventure, le lecteur est pris par le suspense, le découpage fait bien naviguer l’œil et graphiquement, il y a un petit truc de différent, d’attirant qui permet de passer un agréable moment!
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
