Sortie de route
Scénario / Dessin : Didier Tronchet
Editions : GLENAT
Editions : GLENAT
Laissez de côté votre stress avant la sortie de route et retournez en enfance le temps d’un verre de sirop de grenadine avec Didier Tronchet.
Sur une petite route de campagne, Régis et Valérie filent tout droit vers des vacances bien méritées. Enfin presque car Régis est commercial dans la vente d’engins de travaux et il doit encore régler quelques affaires courantes par téléphone auprès de ses clients, mais promis après il laisse tomber le costume et la cravate pour la chemise à fleurs. Afin de passer de bonnes vacances et comme Régis est très cartésien, il a tout prévu dans une pochette jaune (les réservations d’hôtel, les contacts, les papiers d’identité…) mais c’est sans compter sur Valérie qui a non seulement oublié cette pochette mais également la glacière. Qu’à cela ne tienne ! Régis, prévoyant comme jamais a une bouteille de grenadine dans sa boite à gants. Et pas n’importe laquelle, sa petite madeleine de Proust, celle qui lui rappelle son enfance. Telle une formule magique, après quelques gorgées, voici Valérie transformée en fillette de dix ans. Le voyage prend une toute autre tournure, Régis doit maintenant bouleverser sa vie bien organisée pour s’occuper de sa femme comme de sa fille et peut-être retrouver l’insouciance de son enfance.
Tout de suite identifiable par son style graphique, Didier Tronchet nous propose un one-shot dont le sujet ne peut que nous toucher. La vie d’un homme auquel on peut facilement s’identifier, toujours en train de courir, de penser à tout (et à rien), privilégiant sa carrière professionnelle au détriment de sa femme, en stress permanent et finalement qui n’arrive jamais à se poser et faire un break. Ce break arrive finalement par magie lorsque sa femme redevient une enfant et qu’il doit s’occuper d’elle, laissant de côté tous ses problèmes.
Sur le papier, l’histoire est attirante et tous les lecteurs peuvent facilement s’identifier à ce personnage. Malheureusement à la lecture, on assiste surtout à une succession de scènes sans vraiment d’intérêt où le personnage cherche à retrouver une vie normale et qui reste dans le stress, tout comme nous. Heureusement les dernières pages nous livrent un Régis plus détendu et proche de l’insouciance pour finir sur une bonne fin.
Sur une petite route de campagne, Régis et Valérie filent tout droit vers des vacances bien méritées. Enfin presque car Régis est commercial dans la vente d’engins de travaux et il doit encore régler quelques affaires courantes par téléphone auprès de ses clients, mais promis après il laisse tomber le costume et la cravate pour la chemise à fleurs. Afin de passer de bonnes vacances et comme Régis est très cartésien, il a tout prévu dans une pochette jaune (les réservations d’hôtel, les contacts, les papiers d’identité…) mais c’est sans compter sur Valérie qui a non seulement oublié cette pochette mais également la glacière. Qu’à cela ne tienne ! Régis, prévoyant comme jamais a une bouteille de grenadine dans sa boite à gants. Et pas n’importe laquelle, sa petite madeleine de Proust, celle qui lui rappelle son enfance. Telle une formule magique, après quelques gorgées, voici Valérie transformée en fillette de dix ans. Le voyage prend une toute autre tournure, Régis doit maintenant bouleverser sa vie bien organisée pour s’occuper de sa femme comme de sa fille et peut-être retrouver l’insouciance de son enfance.
Tout de suite identifiable par son style graphique, Didier Tronchet nous propose un one-shot dont le sujet ne peut que nous toucher. La vie d’un homme auquel on peut facilement s’identifier, toujours en train de courir, de penser à tout (et à rien), privilégiant sa carrière professionnelle au détriment de sa femme, en stress permanent et finalement qui n’arrive jamais à se poser et faire un break. Ce break arrive finalement par magie lorsque sa femme redevient une enfant et qu’il doit s’occuper d’elle, laissant de côté tous ses problèmes.Sur le papier, l’histoire est attirante et tous les lecteurs peuvent facilement s’identifier à ce personnage. Malheureusement à la lecture, on assiste surtout à une succession de scènes sans vraiment d’intérêt où le personnage cherche à retrouver une vie normale et qui reste dans le stress, tout comme nous. Heureusement les dernières pages nous livrent un Régis plus détendu et proche de l’insouciance pour finir sur une bonne fin.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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