La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Tomoë est partagée entre son amour pour Oda et sa soif de vengeance contre Yoshinaka. Un album plein de tendresse au milieu d’une mare de sang à la sauce samouraïs.
 
 
A Kyoto, Yahama et Hosokawa sont en rivalité pour la prise du pouvoir, le pirate Yoshinaka complote en secret pour devenir le maître du Japon. Son idée est de reconstituer un couple mythique pour obtenir la toute-puissance. Cette étape passe un mariage avec la jeune Sayo, rebaptisée Tomoë, descendante de la déesse de l’eau. Tomoë est beaucoup trop jeune pour se livrer à une telle alliance. C’est donc sous la contrainte qu’elle cède, car Tomoë vit un amour impossible avec Oda, le fils de Yoshinaka et elle ne peut se résigner à ce que Yoshinaka lui fasse du mal.
Tomoë va ainsi collaborer avec le pirate jusqu’à ce qu’elle puisse accomplir sa vengeance.
 
La jeune héroïne de Manini et Tieko est un personnage bien particulier. Elle peut être à la fois douce et aimante dans les bras d’Oda puis se transformer sur les champs de bataille en véritable samouraï invulnérable. Cela apporte peu de crédibilité mais un véritable dynamisme à l’histoire qui alterne les scènes tendres et des scènes ultra violentes parfois exposées sur de magnifiques doubles pages qui attirent forcément l’attention.

Les auteurs à travers ce récit vont nourrir les lecteurs à la culture samouraï et à la violence de cette époque. Ils vont également mettre l’accent sur l’amour et la capacité de l’être humain à développer de multiples facultés pour protéger celui qu’on aime.
 

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