Un automne à Hanoï
Scénario, dessins et couleurs : Clément Baloup
Editions : La boite à bulles
Editions : La boite à bulles
Un automne à Hanoi est le récit de deux mois de stage de Clément Baloup aux Beaux Arts d’Hanoi. Mélange de témoignages et de reportage, le récit est tout à la fois touchant et dépaysant. Un vrai régal !
Clément Baloup est arrivé à Hanoi un soir d’automne. Deux jours plus tard, il a une gastro et l’hôtelier qui l’héberge le fiche à la porte. Heureusement pour lui, après quelques formalités, il retrouve un logement et peut débuter son stage aux Beaux Arts de la capitale Vietnamienne. Il va alors de découvertes en découvertes : de la statuaire socialo-réaliste, mélange de style stalinien et d’iconographie gay à la filouterie des anciens toujours à la recherche d’un pigeon qui se faire offrir à boire, en passant par les légendes locales. Mais c’est surtout sur Hoa que le dessinateur s’arrête. La Belle lui raconte son enfance et ses errements autant qu’elle lui sert de guide. Malheureusement
le stage se termine et Clément Baloup doit rentrer en France. S’il était parti avec l’idée d’un retour aux sources, il revient l’âme et le cœur imprimés de la marque de la ville.
Clément Baloup est un auteur éclectique. Après Chinh Tri chez La Boite à bulles ou le scénario du Ventre de la hyène avec Christophe Alliel chez Le Lombard, il nous présente un récit beaucoup plus intimiste. Un automne à Hanoï raconte un stage réalisé dans la capitale vietnamienne. A mi chemin entre le récit de voyage et le récit initiatique, l’album est dans la veine d’un Shenzhen de Guy Delisle. Mélange d’anecdotes vécues et de transcription de récits écoutés, l’histoire s’écoule aussi tranquillement que le Mékong et on se retrouve à la fin éprouvant le même sentiment que le dessinateur : l’obligation de rentrer mais sans en avoir envie. L’ouvrage est un total dépaysement, une véritable mosaïque d’images et de sensations, un véritable régal pour les yeux !
Précisons qu’il s’agit d’une réédition d’un album de 2004 mais agrémenté d’un vaste et magnifique
carnet de dessins. Chacun est le résultat de « la combinaison hasardeuse d’un sujet remarquable avec un moment pour poser son regard et ses fesses ». Ils sont surtout le moyen de parcourir le pays en restant tranquillement dans son fauteuil.
Si la couverture cartonnée fait quelque peu légère, elle reste néanmoins à adéquation avec le concept du carnet de voyage et la qualité des pages intérieures nous fait vite oublier ce petit défaut.
Vous l’aurez donc compris, Clément Baloup nous livre un album tout en douceur et en intimité pour nous faire découvrir ce magnifique pays qu’est le Viet Nam.
Clément Baloup est arrivé à Hanoi un soir d’automne. Deux jours plus tard, il a une gastro et l’hôtelier qui l’héberge le fiche à la porte. Heureusement pour lui, après quelques formalités, il retrouve un logement et peut débuter son stage aux Beaux Arts de la capitale Vietnamienne. Il va alors de découvertes en découvertes : de la statuaire socialo-réaliste, mélange de style stalinien et d’iconographie gay à la filouterie des anciens toujours à la recherche d’un pigeon qui se faire offrir à boire, en passant par les légendes locales. Mais c’est surtout sur Hoa que le dessinateur s’arrête. La Belle lui raconte son enfance et ses errements autant qu’elle lui sert de guide. Malheureusement le stage se termine et Clément Baloup doit rentrer en France. S’il était parti avec l’idée d’un retour aux sources, il revient l’âme et le cœur imprimés de la marque de la ville.Clément Baloup est un auteur éclectique. Après Chinh Tri chez La Boite à bulles ou le scénario du Ventre de la hyène avec Christophe Alliel chez Le Lombard, il nous présente un récit beaucoup plus intimiste. Un automne à Hanoï raconte un stage réalisé dans la capitale vietnamienne. A mi chemin entre le récit de voyage et le récit initiatique, l’album est dans la veine d’un Shenzhen de Guy Delisle. Mélange d’anecdotes vécues et de transcription de récits écoutés, l’histoire s’écoule aussi tranquillement que le Mékong et on se retrouve à la fin éprouvant le même sentiment que le dessinateur : l’obligation de rentrer mais sans en avoir envie. L’ouvrage est un total dépaysement, une véritable mosaïque d’images et de sensations, un véritable régal pour les yeux !
Précisons qu’il s’agit d’une réédition d’un album de 2004 mais agrémenté d’un vaste et magnifique
carnet de dessins. Chacun est le résultat de « la combinaison hasardeuse d’un sujet remarquable avec un moment pour poser son regard et ses fesses ». Ils sont surtout le moyen de parcourir le pays en restant tranquillement dans son fauteuil.Si la couverture cartonnée fait quelque peu légère, elle reste néanmoins à adéquation avec le concept du carnet de voyage et la qualité des pages intérieures nous fait vite oublier ce petit défaut.
Vous l’aurez donc compris, Clément Baloup nous livre un album tout en douceur et en intimité pour nous faire découvrir ce magnifique pays qu’est le Viet Nam.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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