WINTER STATION
WINTER STATION
Scénario : Christophe Bec
Dessin : Cristi Pacurariu
Editions : Glénat Comics
Même si cette station de ski abandonnée semble être le domaine de ce psychopathe, la jeune Lisa Langlois ne pensait pas qu’un jour elle devrait aller chercher au plus profond d’elle-même pour survivre. Winter station, un thriller prenant où les personnages jouent plus que leur simple rôle.
Loin de toute population, dans une forêt de haute montagne, la neige tombe autour d’une petite cabane. Malgré le froid, une jeune femme, visiblement enceinte, se sauve de cette bicoque en courant, suivie de très près par un individu armé d’un couteau. Caché dans les bois, un chasseur surprend la scène et tire depuis son fusil à lunette sur le déséquilibré.
De nombreuses années plus tard, sans lien apparent, la jeune Lisa Langlois débarque dans le comté d’Alpine avec sa casquette d’agent immobilier. Sa mission est de suivre l’évolution d’un chantier au sein d’une station de ski abandonnée.
Ses premières sensations ne sont pas réjouissantes. Elle se trouve entourée d’ouvriers bourrus, travaillant sur un chantier fermé suite à un accident douteux, quasiment sans moyens de communication et le tout sous un climat aussi glacial que l’accueil qui lui a été réservé.
La jeune Lisa Langlois ne sera pas plus rassurée après le cambriolage de son appartement de fonction et encore moins après la découverte d’un collègue égorgé à l’arme blanche.
Lorsque le lecteur tient entre les mains un album de la collection Flesh & Bones, il sait à quoi s’attendre. Une nouvelle fois, l’ambiance et le décor sont plantés par Christophe Bec : une station de ski à l’abandon, des rumeurs d’accident, des psychopathes dans la nature et une héroïne au passé douteux coincée entre l’empathie et la haine.
Christophe Bec s’est associé au dessinateur roumain Cristi Pacuraria qui a dû se livrer à l’exercice périlleux des planches en noir et blanc se déroulant dans des paysages neigeux. Ce dernier livre un graphisme sympathique et s’en sort plutôt bien même si les visions lointaines auraient mérité d’être un peu plus travaillées.
Bref, tous les ingrédients sont disponibles dans cet ouvrage pour maintenir un bon suspense. Même si le récit n’a rien d’explosif, Christophe Bec met en place une bombe à retardement sur la personne de Lisa Langlois au point que le lecteur se met à douter des personnages et du statut de victime. L’auteur a su intelligemment délivrer par petites doses les indices, les fausses pistes, ce qui donne au final un bon thriller et une explication finale qui tient la route.
Loin de toute population, dans une forêt de haute montagne, la neige tombe autour d’une petite cabane. Malgré le froid, une jeune femme, visiblement enceinte, se sauve de cette bicoque en courant, suivie de très près par un individu armé d’un couteau. Caché dans les bois, un chasseur surprend la scène et tire depuis son fusil à lunette sur le déséquilibré.
De nombreuses années plus tard, sans lien apparent, la jeune Lisa Langlois débarque dans le comté d’Alpine avec sa casquette d’agent immobilier. Sa mission est de suivre l’évolution d’un chantier au sein d’une station de ski abandonnée.
Ses premières sensations ne sont pas réjouissantes. Elle se trouve entourée d’ouvriers bourrus, travaillant sur un chantier fermé suite à un accident douteux, quasiment sans moyens de communication et le tout sous un climat aussi glacial que l’accueil qui lui a été réservé.
La jeune Lisa Langlois ne sera pas plus rassurée après le cambriolage de son appartement de fonction et encore moins après la découverte d’un collègue égorgé à l’arme blanche.
Lorsque le lecteur tient entre les mains un album de la collection Flesh & Bones, il sait à quoi s’attendre. Une nouvelle fois, l’ambiance et le décor sont plantés par Christophe Bec : une station de ski à l’abandon, des rumeurs d’accident, des psychopathes dans la nature et une héroïne au passé douteux coincée entre l’empathie et la haine.
Christophe Bec s’est associé au dessinateur roumain Cristi Pacuraria qui a dû se livrer à l’exercice périlleux des planches en noir et blanc se déroulant dans des paysages neigeux. Ce dernier livre un graphisme sympathique et s’en sort plutôt bien même si les visions lointaines auraient mérité d’être un peu plus travaillées.
Bref, tous les ingrédients sont disponibles dans cet ouvrage pour maintenir un bon suspense. Même si le récit n’a rien d’explosif, Christophe Bec met en place une bombe à retardement sur la personne de Lisa Langlois au point que le lecteur se met à douter des personnages et du statut de victime. L’auteur a su intelligemment délivrer par petites doses les indices, les fausses pistes, ce qui donne au final un bon thriller et une explication finale qui tient la route.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
J'aime
0
Partager cet article