AFFAIRES D'ETAT - JIHAD T01
Acheter sur BD FugueAFFAIRES D’ETAT – JIHAD
T01 : Secret défense
Scénario : Philippe RichelleT01 : Secret défense
Dessin : Alfio Buscaglia
Couleurs : Claudia Boccato
Editeur : Glénat
Dans Affaires d’Etat – Jihad, Philippe Richelle nous fait cette fois découvrir les coulisses des services secrets français dans les années 80 alors que ceux-ci enquêtent sur des livraisons d’armes à un pays du Moyen-Orient sous embargo… Une série d’espionnage qui s’annonce passionnante et pleine de rebondissements !
Tout commence précisément en 1985 quand l’inspecteur Crémieux, de la DST, apprend par un collègue de Tours qu’il a un tuyau sur l’entreprise Werner, un fabriquant d’arme à la santé économique fragile… Un employé, Luigi Martinello, soi-disant par éthique, leur apprend que celle-ci fournirait en arme un pays sous embargo.
D’abord un peu sceptique, il décide de surveiller l’entreprise et il se rend compte rapidement de la véracité des propos de l’indic’. Il se lance alors dans une enquête avec ses collègues aux styles… différents ! Il y a le jeune beau gosse qui accumule les conquêtes mais qui détruit son couple, le quadragénaire qui galère à payer ses factures, la criminologue sérieuse et talentueuse…
Par d’habiles flashbacks, on découvre que de nombreux politiques sont au courant et qu’ils touchent des commissions sur ces ventes d’armes illégales…
La DST, quant à elle, a bien l’intention de découvrir ce qui se passe et décide donc d’envoyer un inspecteur sous couverture sur le cargo afin de découvrir la véritable destination de ces armes… Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu et il se retrouve alors en danger…
En s’inspirant des affaires de rétrocommission de Karachi et de Taïwan, Philippe Richelle évoque une époque sombre de la politique française durant laquelle les pots de vin étaient monnaie courante pour obtenir des marchés ou fournir des armes à un pays sous embargo…
En multipliant les ellipses, Philippe Richelle, nous livre un premier tome au rythme soutenu tout en réussissant à donner corps aux personnages principaux à qui on s’attache très rapidement ou qui nous intrigue (comme Ben Chatel, une sorte de Golden Boy gérant les rétrocommissions et les ventes d’armes). Même si le Jihad n’est pas encore évoqué, on comprend que l’auteur pose les bases de son récit prévu en 4 tomes (comme les autres séries d’Affaires d’Etat concernant la guerre froide ou l’extrême-droite).
Le dessin D'Alfio Buscaglia est, comme toujours, très plaisant tout comme la mise en couleur par Claudia Boccato.
Un début vraiment passionnant qui donne envie de découvrir la suite de cette série !

Tout commence précisément en 1985 quand l’inspecteur Crémieux, de la DST, apprend par un collègue de Tours qu’il a un tuyau sur l’entreprise Werner, un fabriquant d’arme à la santé économique fragile… Un employé, Luigi Martinello, soi-disant par éthique, leur apprend que celle-ci fournirait en arme un pays sous embargo.

D’abord un peu sceptique, il décide de surveiller l’entreprise et il se rend compte rapidement de la véracité des propos de l’indic’. Il se lance alors dans une enquête avec ses collègues aux styles… différents ! Il y a le jeune beau gosse qui accumule les conquêtes mais qui détruit son couple, le quadragénaire qui galère à payer ses factures, la criminologue sérieuse et talentueuse…
Par d’habiles flashbacks, on découvre que de nombreux politiques sont au courant et qu’ils touchent des commissions sur ces ventes d’armes illégales…

La DST, quant à elle, a bien l’intention de découvrir ce qui se passe et décide donc d’envoyer un inspecteur sous couverture sur le cargo afin de découvrir la véritable destination de ces armes… Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu et il se retrouve alors en danger…
En s’inspirant des affaires de rétrocommission de Karachi et de Taïwan, Philippe Richelle évoque une époque sombre de la politique française durant laquelle les pots de vin étaient monnaie courante pour obtenir des marchés ou fournir des armes à un pays sous embargo…

Le dessin D'Alfio Buscaglia est, comme toujours, très plaisant tout comme la mise en couleur par Claudia Boccato.
Un début vraiment passionnant qui donne envie de découvrir la suite de cette série !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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