La bande du 9 : La communaut du 9ème art

L’étau se resserre autour d’Alice Matheson qui doit trouver de nouveaux atouts contre Morgan Skinner qui semble également ne pas être très clean. Manipulations, révélations, zombies, hémoglobine sont au programme de ce quatrième tome.
 
Dans les rues, l’épidémie progresse et les zombies de plus en plus nombreux, ne cessant de déambuler. A l’hôpital St Mary’s, Alice Matheson se sent en sécurité, elle qui aime pourtant tant donner la mort. Près des nouveaux nés dans la pouponnière, elle s’interroge sur un petit être sans importance pour elle mais qui est chouchouté par Skinner. Pourquoi cette petite fille, née d’une mère porteuse a tant d’importance aux yeux de Skinner? En pleine réflexion, le lieu est investi par un homme armé et la mère qui veut récupérer son enfant. En parallèle, l’activité bat son plein dans l’hôpital. Des transplantations d’organes, des tests cérébraux sur des zombies jusqu’à cette curieuse coupure d’électricité laissant les mesures de sécurité impuissante et donnant le champ libre aux zombies pour attaquer et assouvir leur soif de se multiplier, l’armée doit intervenir. Profitant de cette panique, Alice Matheson se sentant menacée par Skinner va en profiter pour fouiller son bureau et son domicile pour tenter de découvrir le secret si bien gardé autour de ce bébé.



Pour ce quatrième tome, place à Stéphane Betbeder au scénario et Federico Pietrobon au dessin. L’histoire est principalement axée sur le Directeur de L’hôpital Morgan Skinner et particulièrement sur sa vie privée tenu bien secrète. Alice Matheson se sentant menacée par les révélations que pourrait faire Skinner sur sa passion de donner la mort, elle prend malheureusement dans ce tome une casquette d’enquêtrice laissant de coté (ce qui avait fait pourtant son « charme » jusqu’à maintenant) ses ambitions psychotiques. Quant aux zombies et au dénouement du problème principal, ils arrivent en arrière plan.



Cet album n’est pas désagréable en soi, il permet de faire une pause et de démontrer que malgré la gravité de la situation, l’être humain conserve ses ambitions de réussite personnelle à l’image de Morgan Skinner. Dommage que la construction du récit nous fasse deviner rapidement le plan mit en place par le directeur.
Reste à découvrir les deux derniers volumes de cette série pour assouvir notre soif du dénouement final.

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