La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Au Cœur de la forêt Amazonienne, Alyson Ford doit retrouver un chamane qui peut l’aider à contrer les envies diaboliques de Sir Bénédict. Un scénario et une construction scénaristique un peu compliqués qui risquent de décoter une série dont le premier tome était pourtant prometteur.
 

Dans la montagne, une cordée avance péniblement à travers la tempête. Deux hommes, dont l’un semble être le financeur de l’expédition, veulent poursuivre coûte que coûte leurs avancées. Arrivés en haut d’un sommet, ils découvrent en contrebas à l’abri dans une grotte des… hommes des neiges, encore appelés Yétis. Le second homme explique alors au financeur qu’il appartient à une organisation appelée « la flèche d’or » qui a pour but de préserver des sites où la magie semble encore exister mais qu’elle manque de moyens financiers. Mais au lieu de l’aider, le financeur appelé Sir Benedict projette de s’emparer de la flèche d’or à des fins plus mercantiles. Quant à l’organisateur de l’expédition, il s’agit en réalité du grand père d’Alyson Ford qui est en train de raconter cette histoire à sa petite fille afin de la mettre en garde contre les agissements de Sir Benedict, maintenant présent en forêt amazonienne.
 

Second volet pour Alyson Ford et ses parents, ils sont toujours en Amazonie mais cette fois-ci, la mission d’Alyson est bien particulière. Elle apprend que son grand-père maternel appartient à une société secrète, défenseuse de causes, qui lutte contre le mal. Alyson ne sait pas trop comment aider son grand-père, c’est alors que la pierre magique qu’elle a autour du cou se met à étinceler. Pour les indiens du village, c’est le signe qu’Alyson doit rejoindre un puissant chamane au cœur de la forêt amazonienne qui saura la guider.
 

Je ne sais pas si ce résumé sera clair pour tout le monde, mais une chose est sûre, c’est qu’il ne l’est pas pour moi, à l’image de ce deuxième volet où le scénario de Joris Chamblain est incompréhensible et manque de clarté pour faire de lui un égal avec le premier tome pourtant tellement prometteur. Là on a du mal à comprendre qui doit faire quoi, la finalité de l’histoire et encore plus les messages qui doivent être passés. On suppose que l’auteur a voulu mettre en avant l’exploitation des enfants et le côté mystique de la forêt. Mais rien n’est moins sûr, espérons que le lectorat d’Alyson Ford comprendra.
Le dessin d’Olivier Frasier est à l’identique et au niveau de nos attentes, il est compréhensible, lisible dans son découpage accompagné par une jolie mise en couleur d’Hélia.
En souhaitant maintenant que le troisième et dernier volet relève le niveau et puisse donner au lecteur toutes les explications nécessaires aux questions posées en début de série.

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