La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Pour faire face à une invasion Alien et à ses propres faiblesses, l’homme décide de créer le robot parfait qui lui permettra de combattre l’ennemi. Tout semble parfait jusqu’à ce que deux androïdes décident de déserter. Un album original dans la lignée de la série.
 
 
 
Décembre 2217, pendant que les humains fêtent la période de Noël dans les grands magasins où les enfants rêvent de recevoir en cadeau des robots Holaw ou des Aliens Mantas, sur une autre planète se joue le sort de la terre. En effet, quelque temps auparavant, une navette spatiale a pénétré dans un anneau en orbite appartenant aux Mantas.
 
Les représailles sont terribles et se soldent par la destruction de Djakarta. La guerre est déclarée mais pour éviter que celle-ci ne se déroule sur la terre, les humains ont contrecarré l’invasion Alien et détourné le conflit sur une autre planète. Mais l’ennemi Mantas est fourbe, il a la puissance de pouvoir prendre le contrôle de l’esprit humain pour notamment le forcer à se suicider. La terre se trouve alors de plus en plus menacée. Heureusement par génie, les humains vont inventer une nouvelle sorte d’androïde dépourvue de mental : les Holaw. Produits à la chaîne par les grandes puissances mondiales, ces colosses d’acier vont pouvoir rivaliser avec les Mantas jusqu’à ce que deux androïdes développent des facultés de conscience humaine et refusent le combat.
 
 
La série Androïdes poursuit son chemin avec la difficulté pour les auteurs de renouveler l’inattendu. Christophe Bec nous propose ainsi de plonger le lecteur en pleine guerre Androïde-Alien où chaque partie possède la puissance d’être indestructible. Le point de départ ne manque pas d’originalité et de crédibilité puisque l’album démarre dans un centre commercial avec tout ce qu’il y a de plus humain avec juste quelques modernités. Les androïdes faisant partie du quotidien, il s’en trouve tout naturellement logique que ces derniers soient les acteurs d’un conflit armé face aux Aliens venus envahir la terre et permettent ainsi de pallier aux faiblesses humaines.
 
Les androïdes semblent parfaits jusqu’à ce que certains prennent des réflexes humains et refusent le combat au point de déserter.
Sans révolutionner le récit, ce volume reste agréable à lire et permet de démontrer que même programmée, une machine peut se détourner du sillon dans lequel l’homme l’a placée. A travers ces robots, les auteurs mettent en avant les travers de l’homme qui ici deviennent des avantages pour démontrer les absurdités des conflits armés.
Graphiquement, Erion Campanella Ardisha s’attaque à la science-fiction, offrant de belles planches et de grandes vignettes plutôt agréables.

x J'aime