Carmilla
Idée originale : Shéridan Le FanuDessinateur : Pascal Croci
Edition : EP Editions
Laura vit paisiblement dans un château de Styrie, avec son père et deux gouvernantes, quand arrive Carmilla, sa cousine. Les deux jeunes femmes nouent une amitié exaltée et sensuelle. Laura ignore que la ravissante Carmilla est un être dangereux.
Le père de Laura, officier de l’armée autrichienne à la retraire a acheté un château en Styrie. Il y mène une vie paisible entouré de sa fille et de deux domestiques ; loin de tout. En effet, le village habité le plus proche se trouve à 7 milles.
C’est dans cet environnement d’un blanc immaculé que grandit Laura, insouciante. Jusqu’à l’âge de 6 ans où un cauchemar lui fait découvrir la peur : une petite fille se serait glissée dans son lit avant de la mordre au cou. Marquée à tout jamais par cette expérience, Laura grandit.
A l’âge de 18 ans, son père lui annonce la visite de sa cousine Carmilla. Si Laura ne l’a jamais vue
auparavant, elle est immédiatement frappée par sa ressemblance avec la fillette de ses songes. Plus étrange encore, Carmilla semble, elle aussi, se souvenir de cette fameuse nuit.
Rapprochées par cet événement ; les cousines se lient d’amitié. Et à l’amitié succède un amour troublant : Laura succombant à toutes les bizarreries d’humeur de sa cousine.
Malheureusement Carmilla s’affaiblit de jour en jour, refusant de confier à Laura la cause de son tourment. Jusqu’au soir où Carmilla disparait…
Après avoir croqué Dracula, l’auteur d’Auschwitz s’attaque à son pendant féminin. Il adapte le roman de Sheridan Le Fanu. Les puristes trouveront à redire puisque Pascal Croci prend quelques libertés avec le texte originel mais l’esprit est totalement respecté. Le choix de dessiner de grandes cases et d’installer la narration entre chaque apporte une grande fluidité au récit. L’atmosphère blanche et pesante est digne des classiques du genre, en particulier du Shining de Kubrick. Les décors minimalistes permettent aussi de mettre les deux jeunes filles en avant. D’ailleurs, les jeunes femmes sont tout simplement sublimes ! Les non dits, les jeux d’ombres et de lumières sont utilisés à la perfection. Et que dire de la relation entre Laura et Carmilla : troublante est sans doute vrai mais reste très en dessous de la réalité.
Un très bon album qu’il ne faut pas hésiter à dévorer !
Le père de Laura, officier de l’armée autrichienne à la retraire a acheté un château en Styrie. Il y mène une vie paisible entouré de sa fille et de deux domestiques ; loin de tout. En effet, le village habité le plus proche se trouve à 7 milles.
C’est dans cet environnement d’un blanc immaculé que grandit Laura, insouciante. Jusqu’à l’âge de 6 ans où un cauchemar lui fait découvrir la peur : une petite fille se serait glissée dans son lit avant de la mordre au cou. Marquée à tout jamais par cette expérience, Laura grandit.A l’âge de 18 ans, son père lui annonce la visite de sa cousine Carmilla. Si Laura ne l’a jamais vue
auparavant, elle est immédiatement frappée par sa ressemblance avec la fillette de ses songes. Plus étrange encore, Carmilla semble, elle aussi, se souvenir de cette fameuse nuit.Rapprochées par cet événement ; les cousines se lient d’amitié. Et à l’amitié succède un amour troublant : Laura succombant à toutes les bizarreries d’humeur de sa cousine.
Malheureusement Carmilla s’affaiblit de jour en jour, refusant de confier à Laura la cause de son tourment. Jusqu’au soir où Carmilla disparait…
Après avoir croqué Dracula, l’auteur d’Auschwitz s’attaque à son pendant féminin. Il adapte le roman de Sheridan Le Fanu. Les puristes trouveront à redire puisque Pascal Croci prend quelques libertés avec le texte originel mais l’esprit est totalement respecté. Le choix de dessiner de grandes cases et d’installer la narration entre chaque apporte une grande fluidité au récit. L’atmosphère blanche et pesante est digne des classiques du genre, en particulier du Shining de Kubrick. Les décors minimalistes permettent aussi de mettre les deux jeunes filles en avant. D’ailleurs, les jeunes femmes sont tout simplement sublimes ! Les non dits, les jeux d’ombres et de lumières sont utilisés à la perfection. Et que dire de la relation entre Laura et Carmilla : troublante est sans doute vrai mais reste très en dessous de la réalité.Un très bon album qu’il ne faut pas hésiter à dévorer !
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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