Chronique "Fées et amazones"
Acheter sur BD FugueOlivier Ledroit nous plonge dans un monde Faërique du XIXe siècle. A travers cinq haltes, il nous raconte l’apparition des fées et autres amazones. Ou plutôt, comment les hommes ont découvert ces créatures fantastiques.
Cela remonte à l’été 1816, sur les bords du lac Léman, à la villa Diodati. Le docteur John Polidori fait preuve de sérendipité : cherchant un élixir de longue vie, il découvre l’æther vaporeux ! A partir de là, tout s’accélère. Les plus grands scientifiques du siècle, Volta et Ampère en tête, travaillent ce merveilleux produit qui remplace d’une manière fulgurante l’électricité et qui aboutit à des miracles technologiques. Au hasard d’une séance de spiritisme londonienne apparait la première fée. Ensuite, ce sera à La Nouvelle Orléans, à Tokyo, à New York puis à Paris, lors de l’Exposition Universelle de 1900.
On comprend rapidement que cette mini histoire, imaginée par Thomas Day, n’est qu’un prétexte pour créer un fil conducteur entre les illustrations. Toujours est-il que c’est bien fait et que cette narration apporte la juste dose d’intrigue qui pousse le lecteur à tourner les pages.
Mais à la limite, on pourrait se passer de cette histoire tant les dessins d’Olivier Ledroit se suffisent à eux-mêmes.
Faisant une infidélité à sa série Wika et la fureur d’Obéron, il nous livre un recueil d’œuvres aux traits fins, aux détails minutieux et à la féerie sensuelle.
On découvre ses femmes petit à petit. On débute par des esquisses, des bustes et des profils. Puis la sophistication fait son œuvre et le style steampunk transforme ces fées en véritables déesses.
Bien sûr, ces femmes sont somptueuses et parfois fort peu vêtues. Mais à aucun moment, on ne plonge dans du voyeurisme. Le charme se dégageant de ces femmes est si puissant qu’on tombe soudainement amoureux.Et j'ai beau savoir qu’elles n’existent que sur papier, je leur ai donné rendez vous à la galerie Glénat, jusqu’au 30 juin
Cela remonte à l’été 1816, sur les bords du lac Léman, à la villa Diodati. Le docteur John Polidori fait preuve de sérendipité : cherchant un élixir de longue vie, il découvre l’æther vaporeux ! A partir de là, tout s’accélère. Les plus grands scientifiques du siècle, Volta et Ampère en tête, travaillent ce merveilleux produit qui remplace d’une manière fulgurante l’électricité et qui aboutit à des miracles technologiques. Au hasard d’une séance de spiritisme londonienne apparait la première fée. Ensuite, ce sera à La Nouvelle Orléans, à Tokyo, à New York puis à Paris, lors de l’Exposition Universelle de 1900.
On comprend rapidement que cette mini histoire, imaginée par Thomas Day, n’est qu’un prétexte pour créer un fil conducteur entre les illustrations. Toujours est-il que c’est bien fait et que cette narration apporte la juste dose d’intrigue qui pousse le lecteur à tourner les pages.
Mais à la limite, on pourrait se passer de cette histoire tant les dessins d’Olivier Ledroit se suffisent à eux-mêmes.
Faisant une infidélité à sa série Wika et la fureur d’Obéron, il nous livre un recueil d’œuvres aux traits fins, aux détails minutieux et à la féerie sensuelle.
On découvre ses femmes petit à petit. On débute par des esquisses, des bustes et des profils. Puis la sophistication fait son œuvre et le style steampunk transforme ces fées en véritables déesses.
Bien sûr, ces femmes sont somptueuses et parfois fort peu vêtues. Mais à aucun moment, on ne plonge dans du voyeurisme. Le charme se dégageant de ces femmes est si puissant qu’on tombe soudainement amoureux.Et j'ai beau savoir qu’elles n’existent que sur papier, je leur ai donné rendez vous à la galerie Glénat, jusqu’au 30 juin
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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