Chronique "Jazz Maynard (T5)" - Blood, Jazz and tears
Acheter sur BD FugueL’histoire
Jazz Maynard, accompagné de son mai Teo, revient à Reykjavik après cinq ans d’absence. Il se rend dans une église luthérienne, où Diana l’informe de son nouveau “contrat” : voler “L’oeil sacré”. Cette pierre iranienne, d’une valeur inestimable, aurait la faculté de permettre à son possesseur de prédire l’avenir.
En attendant de connaître le mode opératoire, Jazz emmène Teo dans un bar pour faire connaissance avec la gastronomie locale : alcools forts, requin fermenté et couilles de bélier… Mais la soirée dégénère en bagarre.Au même moment, dans un hélicoptère qui survole la ville, un groupe d’extrémistes islandais s'apprête à balancer dans le vide un homme noir ligoté…

Ce que j'en pense
Les deux espagnols Raule (dessinateur) et Roger Ibanez (scénariste) nous offrent une nouvelle tranche de vie du “classieux” Jazz Maynard : dandy, bagarreur, trompettiste et cambrioleur de haut vol.
Accompagné de son pote Teo, Raule embarque les deux garçons en Islande, très loin de leur “El Raval” natal. Roger change le cadre, mais évite soigneusement le principe du “hors bocal”, avec des mecs dans un environnement inconnu. C’est même tout le contraire, car Jazz connaît parfaitement la ville.
Dans l'intrigue du moment, les deux hommes tombent (comme toujours) dans les mauvais plans. Ce “simple vol” ne semble pas être le principal problème qu’ils vont devoir régler…
Pour compléter le décorum, Roger amène de nouveaux méchants : des islandais “ultra” racistes qui pourraient bien croiser la route des deux lascars. Ce problème de société contemporain dans les pays nordiques amène un peu de réalisme à ce polar très “stylisé”.


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