Chronique "Red Skin"
Quel est le point commun entre Captain America et Vladimir Poutine? Réponse: Véra Yelnikov!
Los Angeles, début des années 70, le pasteur Jacky Core prêche un retour aux valeurs fondatrices. Et l'Amerique plonge dans une nouvelle chasse aux sorcières mais version super-héros! Le charpentier, serial vengeur, truicide tout ce qui ressemble de près ou de loin à un communiste ou à un perverti.
Craignant que les relations, un peu réchauffées, entre l'Ouest et l'Est ne soient mises à mal par ces intransigeants, Moscou envoit son meilleur agent: la sculpturale et terriblement efficace Véra Yelnikov.
A elle de monter une opération de contre-propagande. Peu emballée par cette mission mais patriote avant tout, elle finit par accepter. Elle se retrouve très rapidement mise à mal par la société américaine, l'American way of life.
Elle devra apprivoiser cette nouvelle culture, trouver un emploi et, dans ces moments libres, enfiler le (trop court) costume de justicière.
On va pas se mentir: c'est la couverture qui m'a fait craquer. La réputation de Xavier Dorison y est pour quelque chose aussi, mais surtout la couverture. Et je peux dire que je n'ai pas été déçu. En effet Terry Dodson possède le talent de magnifier la gente féminine. Certes, ceux qui attendaient du sexe à chaque planche en seront pour leurs frais mais le charme du dessin (tout en rondeur) opère merveilleusement bien.
L'iidée de départ est assez loufoque mais une fois intégrée, l'histoire se déroule sans accroc. Le scénario tient la route et on prend plaisir à lire cette réécriture d'un épisode de la guerre froide.
Si le tome 2 gomme quelques imperfections, Red skin promet d'entrer dans le panthéon des super-héros.
Los Angeles, début des années 70, le pasteur Jacky Core prêche un retour aux valeurs fondatrices. Et l'Amerique plonge dans une nouvelle chasse aux sorcières mais version super-héros! Le charpentier, serial vengeur, truicide tout ce qui ressemble de près ou de loin à un communiste ou à un perverti.
Craignant que les relations, un peu réchauffées, entre l'Ouest et l'Est ne soient mises à mal par ces intransigeants, Moscou envoit son meilleur agent: la sculpturale et terriblement efficace Véra Yelnikov.
A elle de monter une opération de contre-propagande. Peu emballée par cette mission mais patriote avant tout, elle finit par accepter. Elle se retrouve très rapidement mise à mal par la société américaine, l'American way of life.
Elle devra apprivoiser cette nouvelle culture, trouver un emploi et, dans ces moments libres, enfiler le (trop court) costume de justicière.
On va pas se mentir: c'est la couverture qui m'a fait craquer. La réputation de Xavier Dorison y est pour quelque chose aussi, mais surtout la couverture. Et je peux dire que je n'ai pas été déçu. En effet Terry Dodson possède le talent de magnifier la gente féminine. Certes, ceux qui attendaient du sexe à chaque planche en seront pour leurs frais mais le charme du dessin (tout en rondeur) opère merveilleusement bien.
L'iidée de départ est assez loufoque mais une fois intégrée, l'histoire se déroule sans accroc. Le scénario tient la route et on prend plaisir à lire cette réécriture d'un épisode de la guerre froide.
Si le tome 2 gomme quelques imperfections, Red skin promet d'entrer dans le panthéon des super-héros.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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