Complainte des landes perdues
Acheter sur BD FugueCOMPLAINTE DES LANDES PERDUES
Cycle 4, Tome 3 - La folie Seamus
Cycle 4, Tome 3 - La folie Seamus
Scénario : Jean DUFAUX
Dessin : Paul TENG
Couleur : Bérengère MARQUEBREUCQ
Editions : DARGAUD
Le mal est au cœur de la propre famille de Sioban qui doit lutter seule contre sa sournoise cousine qui a réussi par magie à envoûter Seamus. Le cycle des « Sudenne » est sûrement l’un des meilleurs de la saga « complainte des landes perdues »
Alors Qu’Aylissa est en train de se remémorer les bons souvenirs avec son Fitchell (une boule magique qu’elle peut diriger par la pensée mais qui est en réalité une véritable arme), Sioban est en compagnie de Seamus, emprisonné dans les geôles du château pour le meurtre de l’amant d’Aylissa. Au fil de la discussion, Sioban s’aperçoit que Seamus est éperdument amoureux de sa cousine Aylissa mais cela ressemble en réalité à un envoûtement. Non loin de là, les chevaliers sont en train de décider du sort de Seamus à l’aide d’un dé. Deux choix, le bannissement à vie ou la mort. A l’issu des votes, c’est l’égalité parfaite jusqu’à ce qu’Aylissa décide que cela sera la mort. Il reste deux jours à Sioban pour trouver qui a tué et convaincre sa cousine de changer son choix.
Dès les premières planches, le rythme est lancé, l’intrigue est plantée, les personnages dans leur rôle. Telle une grande bataille, Jean Dufaux a tout orchestré, il plante au bon moment les rebondissements et fait monter en puissance les personnages principaux. Aylissa prend dans ce tome tout l’espace et ne laisse que quelque miettes à Sioban. Mais cette dernière n’a pas baissé la garde, elle sait qu’elle ne peut pas compter sur Seamus, totalement sous emprise, et alors que l’on croyait que tout était perdu, un évènement va survenir pour changer le destin.
Le cycle des « Sudenne » est sûrement à mes yeux l’un des meilleurs cycles de la saga. On ressent à travers chaque page, chaque scène, tout l’attachement que Jean Dufaux a pour son personnage Sioban. Il la met parfois en danger pour qu’elle aille explorer toutes les facettes du mal mais il trouve toujours un moyen de la sauver. Dans ce cycle, le duo Dufaux-Teng fonctionne à merveille autour de cette lutte du mal au sein de la même famille. L’histoire est prenante, le jeu des personnages est compréhensible, la magie et le surnaturel sont bien dosés pour éviter de perturber le récit.
Paul Teng, grâce à sa précision des détails, s’est maintenant complètement approprié l’environnement et les personnages de l’histoire ainsi il exploite parfaitement les côtés sombres des décors et manipule avec merveille les changements d’expression physique des différents personnages selon les situations.
Le quatrième tome est ainsi attendu avec impatience, cela sera peut-être le dernier mais ce serait dommage que Sioban ne puisse poursuivre sa destinée tellement elle a encore pris de la dimension dans ce cycle familial.
Alors Qu’Aylissa est en train de se remémorer les bons souvenirs avec son Fitchell (une boule magique qu’elle peut diriger par la pensée mais qui est en réalité une véritable arme), Sioban est en compagnie de Seamus, emprisonné dans les geôles du château pour le meurtre de l’amant d’Aylissa. Au fil de la discussion, Sioban s’aperçoit que Seamus est éperdument amoureux de sa cousine Aylissa mais cela ressemble en réalité à un envoûtement. Non loin de là, les chevaliers sont en train de décider du sort de Seamus à l’aide d’un dé. Deux choix, le bannissement à vie ou la mort. A l’issu des votes, c’est l’égalité parfaite jusqu’à ce qu’Aylissa décide que cela sera la mort. Il reste deux jours à Sioban pour trouver qui a tué et convaincre sa cousine de changer son choix.
Dès les premières planches, le rythme est lancé, l’intrigue est plantée, les personnages dans leur rôle. Telle une grande bataille, Jean Dufaux a tout orchestré, il plante au bon moment les rebondissements et fait monter en puissance les personnages principaux. Aylissa prend dans ce tome tout l’espace et ne laisse que quelque miettes à Sioban. Mais cette dernière n’a pas baissé la garde, elle sait qu’elle ne peut pas compter sur Seamus, totalement sous emprise, et alors que l’on croyait que tout était perdu, un évènement va survenir pour changer le destin.
Le cycle des « Sudenne » est sûrement à mes yeux l’un des meilleurs cycles de la saga. On ressent à travers chaque page, chaque scène, tout l’attachement que Jean Dufaux a pour son personnage Sioban. Il la met parfois en danger pour qu’elle aille explorer toutes les facettes du mal mais il trouve toujours un moyen de la sauver. Dans ce cycle, le duo Dufaux-Teng fonctionne à merveille autour de cette lutte du mal au sein de la même famille. L’histoire est prenante, le jeu des personnages est compréhensible, la magie et le surnaturel sont bien dosés pour éviter de perturber le récit.
Paul Teng, grâce à sa précision des détails, s’est maintenant complètement approprié l’environnement et les personnages de l’histoire ainsi il exploite parfaitement les côtés sombres des décors et manipule avec merveille les changements d’expression physique des différents personnages selon les situations.
Le quatrième tome est ainsi attendu avec impatience, cela sera peut-être le dernier mais ce serait dommage que Sioban ne puisse poursuivre sa destinée tellement elle a encore pris de la dimension dans ce cycle familial.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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