Conan le Cimmérien T04
Acheter sur BD FugueConan le Cimmérien T04
La Fille du Géant du Gel
La Fille du Géant du Gel
Scénario, dessin et Couleur : Robin Recht
Editions : Glénat
Encore une belle réussite pour cette collection anthologique, Robin Recht s’avère un excellent choix pour nous narrer une aventure aux dimensions mythologiques de notre Cimmérien préféré. La puissance du récit se reflète dans le dessin et la mise en scène. Impressionnant.
Dans un paysage de neige et de montagnes, les peuples du Nordheim, Aesirs et Vanirs se livrent une lutte sans merci depuis la nuit des temps. Tous les ans, ils s’affrontent sur le Lac Gelé au sortir de l’hiver, sans autre raison que celle de vaincre ses ennemis. Et c’est parmi ces vainqueurs qu’Atali, fille du géant du gel Ymir, choisit le plus valeureux pour le conduire devant son père où il connaîtra un sort funeste. Mais cette année est à nulle autre pareille car les Aesirs comptent dans leurs rangs un jeune Cimmérien nommé Conan sur qui Atali jette son dévolu. Mais même dans ces contrées nordiques oubliées des dieux, même parmi ces peuples barbares et rustres, jamais Atali n’avait rencontré une volonté aussi indomptable dans un corps aussi résistant. La poursuite s’engage alors entre l’homme et la déesse, jusqu’à un dénouement forcément tragique.
Robien Recht adapte la nouvelle éponyme d’Howard qui est le premier vrai récit écrit par l’auteur pour Conan. La nouvelle est courte, et une fois n’est pas coutume, son adaptation en BD n’est pas obligée de couper des passages pour qu’elle tienne dans le format imposé d’un album. Au contraire, d’une histoire simple, Robin développe un récit mythologique puissant qui dépeint mieux que tout autre l’essence même de Conan et de son monde. Quand on retire tout le verni de la civilisation, il ne reste que la volonté inaltérable d’une véritable force de la nature. Aussi peut-on se demander qui de l’homme ou de la déesse possède un caractère mythologique ?
Cette dimension est renforcée, pour ne pas dire sublimée par les dessins impressionnants des hommes massifs, de la déesse à la sensualité exacerbée et ceux d’une nature aussi sauvage que brutale. De plus, il faut ajouter une mise en page très cinématographique, inventive, colorée, au service de l’émotion. Les cases nous font ressentir cette lutte épique avec une force inédite.
En plus d’avoir brillamment réussi à adapter Elric, pensé par Moorcock comme un anti-Conan, Robin Recht nous livre une des meilleures versions existantes du Cimmérien. Et c’est justement Moorcock lui-même qui le dit dans la préface ! On ne peut qu’être d’accord avec lui.
Dans un paysage de neige et de montagnes, les peuples du Nordheim, Aesirs et Vanirs se livrent une lutte sans merci depuis la nuit des temps. Tous les ans, ils s’affrontent sur le Lac Gelé au sortir de l’hiver, sans autre raison que celle de vaincre ses ennemis. Et c’est parmi ces vainqueurs qu’Atali, fille du géant du gel Ymir, choisit le plus valeureux pour le conduire devant son père où il connaîtra un sort funeste. Mais cette année est à nulle autre pareille car les Aesirs comptent dans leurs rangs un jeune Cimmérien nommé Conan sur qui Atali jette son dévolu. Mais même dans ces contrées nordiques oubliées des dieux, même parmi ces peuples barbares et rustres, jamais Atali n’avait rencontré une volonté aussi indomptable dans un corps aussi résistant. La poursuite s’engage alors entre l’homme et la déesse, jusqu’à un dénouement forcément tragique.
Robien Recht adapte la nouvelle éponyme d’Howard qui est le premier vrai récit écrit par l’auteur pour Conan. La nouvelle est courte, et une fois n’est pas coutume, son adaptation en BD n’est pas obligée de couper des passages pour qu’elle tienne dans le format imposé d’un album. Au contraire, d’une histoire simple, Robin développe un récit mythologique puissant qui dépeint mieux que tout autre l’essence même de Conan et de son monde. Quand on retire tout le verni de la civilisation, il ne reste que la volonté inaltérable d’une véritable force de la nature. Aussi peut-on se demander qui de l’homme ou de la déesse possède un caractère mythologique ?
Cette dimension est renforcée, pour ne pas dire sublimée par les dessins impressionnants des hommes massifs, de la déesse à la sensualité exacerbée et ceux d’une nature aussi sauvage que brutale. De plus, il faut ajouter une mise en page très cinématographique, inventive, colorée, au service de l’émotion. Les cases nous font ressentir cette lutte épique avec une force inédite.
En plus d’avoir brillamment réussi à adapter Elric, pensé par Moorcock comme un anti-Conan, Robin Recht nous livre une des meilleures versions existantes du Cimmérien. Et c’est justement Moorcock lui-même qui le dit dans la préface ! On ne peut qu’être d’accord avec lui.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9
J'aime
1
Partager cet article