Créatures Sacrées T01
Acheter sur BD FugueCréatures Sacrées T01
Scénario : Pablo Raimondi, Klaus Janson
Dessin : Pablo Raimondi
Couleur : Chris Chuckry
Editions : Delcourt
Ce premier tome nous raconte l’irruption de créatures immortelles dans le quotidien d’un simple quidam, ce qui va bouleverser sa vie et peut-être changer la face du monde. Un début prometteur pour ce thriller fantastique peuplé d’êtres fascinants.
Josh est un jeune diplômé d’Histoire de l’art qui vit à New York avec sa copine Julia, enceinte de neuf mois. Il a une vie tranquille et tout ce qu’il lui manque pour envisager l’avenir avec sérénité est un travail. Justement, alors que Julia va passer quelques jours chez sa mère, Josh doit se rendre à un entretien d’embauche pour un important musée new yorkais. Mais la vie de Josh va subitement partir en vrille quand il rencontre une fratrie de sept frères et sœurs pour le moins singuliers et qui ont une étrange influence sur lui. En quelques jours, il va détruire malgré lui tout ce qui était stable dans sa vie jusqu’à se retrouver couvert de sang et recherché pour meurtre. Heureusement, il recevra l’aide d’Adrian, un prêtre aux capacités surhumaines, qui lui expliquera qu’il est pris dans un jeu qui le dépasse joué par des créatures immortelles, les Néphilim.
Mélanger monde moderne et êtres mythologiques marche assez bien en général comme le montre le roman de Neil Gaiman American Gods (et la série télévisée qui l’adapte) ou les Bd Les Prométhéens. Ici, les auteurs ne puisent pas leur inspiration dans la mythologie grecque, nordique ou égyptienne mais dans la Bible. Là où ils sortent des sentiers battus, c’est qu’ils nous épargnent les figures les plus utilisées (Lucifer, les archanges Michel ou Gabriel, les démons Belzébuth ou Azazel…) pour aller chercher des références plus obscures, celles des Néphilim. La Bible ne définit pas clairement leur nature mais on comprend qu’il s’agit d’êtres puissants et immortels, anges déchus ou fruits de l’union interdites entre humains et anges. Dans Créatures sacrées, ils sont associés aux pêchés capitaux, ce qui donne une petite saveur Seven à l’ensemble.
Seven est une bonne référence car on a affaire ici à un véritable thriller fantastique, le pauvre Josh est noyé dans un complot qui le dépasse complètement et on se demande bien comment il va s’en sortir. Le personnage est assez bien développé pour qu’on est de l’empathie pour lui et donc le suspense marche à fond. Les Néphilim, bien qu’ils soient essentiellement définis par le pêché qu’ils représentent, sont plutôt fascinants. Seul Adrian manque un peu de charisme pour le moment mais on en sait encore assez peu sur lui.
Ce premier album sait d’ailleurs bien gérer ses révélations, il en donne suffisamment pour ne pas frustrer le lecteur mais on sent qu’il en garde encore beaucoup sous le coude. Le dessin est classique mais de très bonne facture.
On a donc affaire à une série prometteuse, espérons que le tome 2 confirme toutes ces bonnes choses.
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Josh est un jeune diplômé d’Histoire de l’art qui vit à New York avec sa copine Julia, enceinte de neuf mois. Il a une vie tranquille et tout ce qu’il lui manque pour envisager l’avenir avec sérénité est un travail. Justement, alors que Julia va passer quelques jours chez sa mère, Josh doit se rendre à un entretien d’embauche pour un important musée new yorkais. Mais la vie de Josh va subitement partir en vrille quand il rencontre une fratrie de sept frères et sœurs pour le moins singuliers et qui ont une étrange influence sur lui. En quelques jours, il va détruire malgré lui tout ce qui était stable dans sa vie jusqu’à se retrouver couvert de sang et recherché pour meurtre. Heureusement, il recevra l’aide d’Adrian, un prêtre aux capacités surhumaines, qui lui expliquera qu’il est pris dans un jeu qui le dépasse joué par des créatures immortelles, les Néphilim.
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Mélanger monde moderne et êtres mythologiques marche assez bien en général comme le montre le roman de Neil Gaiman American Gods (et la série télévisée qui l’adapte) ou les Bd Les Prométhéens. Ici, les auteurs ne puisent pas leur inspiration dans la mythologie grecque, nordique ou égyptienne mais dans la Bible. Là où ils sortent des sentiers battus, c’est qu’ils nous épargnent les figures les plus utilisées (Lucifer, les archanges Michel ou Gabriel, les démons Belzébuth ou Azazel…) pour aller chercher des références plus obscures, celles des Néphilim. La Bible ne définit pas clairement leur nature mais on comprend qu’il s’agit d’êtres puissants et immortels, anges déchus ou fruits de l’union interdites entre humains et anges. Dans Créatures sacrées, ils sont associés aux pêchés capitaux, ce qui donne une petite saveur Seven à l’ensemble.
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Seven est une bonne référence car on a affaire ici à un véritable thriller fantastique, le pauvre Josh est noyé dans un complot qui le dépasse complètement et on se demande bien comment il va s’en sortir. Le personnage est assez bien développé pour qu’on est de l’empathie pour lui et donc le suspense marche à fond. Les Néphilim, bien qu’ils soient essentiellement définis par le pêché qu’ils représentent, sont plutôt fascinants. Seul Adrian manque un peu de charisme pour le moment mais on en sait encore assez peu sur lui.
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Ce premier album sait d’ailleurs bien gérer ses révélations, il en donne suffisamment pour ne pas frustrer le lecteur mais on sent qu’il en garde encore beaucoup sous le coude. Le dessin est classique mais de très bonne facture.
On a donc affaire à une série prometteuse, espérons que le tome 2 confirme toutes ces bonnes choses.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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