La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Sanko Zaha, jeune homme aux traits innocents et insouciants voyage dans le vaste espace infini accompagné de son fidèle Sakadoh des ténèbres, Avakian.Traqués sans répits par ceux qui le reconnaissent dans l’espoir de récupérer ses os capables d’exaucer les vœux le plus chers !
Chaque jour, le duo doit lutter pour sa survie et échapper à leurs poursuivants. Une vie loin d’être de tout repos.
 

Sur ce postulat de départ, l’autrice nous transporte dans son univers totalement loufoque. Les flashs back de flashs back tentent d’accompagner le lecteur à la compréhension du destin du héros de la série mais dans des circonstances qui s’éloignent de nos sentiers habituels.

En lisant ce manga, soyez prêts à accepter tout et n’importe quoi. Sauter dans l’espace infini sans combinaison … sauter dans un trou noir sans se poser de question … voir un sac d’os tirer un os de sa bouche pour y créer une hache des ténèbres, assister à une scène super gore sous le regard d’un adolescent à la bouille sortie d’une pouponnière … bref, vous ne saurez plus où donner de la tête. C’est grotesque mais totalement assumé par Hayashida qui n’est pas à son premier coup d’essai. (Série Dorohedoro).
 

Les dessins sont à la hauteur du scénario. Sombre, gore, enfantin, rigolo, cette œuvre est complète … ment barrée. La qualité des éditions est irréprochable et la petite couverture plastifiée est agréable à prendre en main mais d’après nos sources, il faudra tout de même être prêt à débourser une somme supérieure à 10€, ce qui n’est pas commun dans cet univers.

Nous vous laisserons juger de la pertinence d’une telle somme après avoir découvert cette série qui, soyons honnête, ne fera pas rire tout le monde !

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