La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Vengeance et révélations sont au cœur de ce tome 25 proposé par Arleston et Dimat. Un album à suivre qui plaira aux initiés.
 
 
 
Dans la citadelle de Slurce, les jeunes disciples sont mis à rude épreuve par des mestres afin de devenir de bons mercenaires. Après un exercice, le mestre Varh’yn va mettre à l’épreuve de jeunes présomptueux. C’est ainsi que Whu’yn, Kart’yn et Moer’yn vont se retrouver dans le Labyrinthe. Normalement ce niveau est réservé aux initiés mais Varh’yn a besoin de savoir ce qu’ils ont dans le ventre et surtout ces jeunes novices ne sont pas sans lui rappeler une autre histoire, un autre apprentissage, celui d’un ancien disciple appelé Gaw’yn. Tandis que les trois jeunes essaient de sortir de ce labyrinthe truffé de pièges aléatoires, de bêtes, de monstres, le reste de la Citadelle est sous la menace de dragons qui lâchent d’énormes pierres sur le sanctuaire des Elfes noirs.  A leur tête une personne qui a bien des rancœurs contre les mestres et qui compte bien leur faire payer.
 
 
Depuis toujours, les Elfes noirs vivent avec cette terrible malédiction où l’âme se noircit un peu plus chaque jour. Ainsi les enfants sont enlevés à leurs parents dès le plus jeune âge pour intégrer la citadelle de Slurce. Tout semble ainsi normal à ces jeunes jusqu’au jour où Gaw’yn revient et leur ouvre les yeux sur leur condition de vie et surtout sur la manipulation des mestres.
 

Vous l’aurez compris, ce Tome 25 vient s’intégrer dans la lignée de la série Elfes et en particulier dans la famille des Elfes noirs. Cet album à suivre fait donc appel à des précédents et semble peu disposé pour les non-initiés. Cependant, après 25 tomes plus des séries concept parallèles telles que Nains, Orcs et Gobelins et maintenant Mages, on peut conclure que c’est une affaire qui roule et qui tourne.
Ce tome 25 est à un bon niveau de violence et autant dire qu’il ne faut pas s’attacher aux personnages. Le passage du labyrinthe et les révélations de Gaw’yn sont les meilleurs moments de cet ouvrage. Les petites morales viennent ponctuer le récit pour ne pas oublier qu’il y a une vie en dehors de la BD mais pour contrebalancer, beaucoup de points restent sans réponses et la mise en couleur n’est pas des plus géniales. Quant à Dimat, elle rend une copie honorable.
Un tome 25 qui alterne le bon et le moins bon mais qui reste agréable à lire sans être révolutionnaire.

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