FAR CRY
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Les larmes d'Esperanza
Scénario : Mathieu MARIOLLE
Dessin & Couleurs : Afif KHALED / Salaheddine BASTI
Editions : GLENAT
Basé sur l’univers du jeu vidéo FAR CRY, le mercenaire Juan Cortez va débarquer au Santa Costa pour renverser le pouvoir dictatorial en place. Les évènements vont en décider autrement.
Juan Cortez n’est pas un homme comme les autres. On pourrait le classer parmi les baroudeurs, passant d’un pays à l’autre pour faire du tourisme, or il n’en est rien, Juan Cortez est en réalité un mercenaire accro à la guérilla et proposant ses services aux plus offrants. Son savoir-faire va le conduire dans un petit pays d’Amérique du Sud appelé Santa Costa. A sa descente d’avion, une jeune femme l’attend et a tout organisé pour sa venue. Mais Juan sait qu’il ne faut faire confiance à personne et préfère prendre les choses en main pour voir s’il n’a pas été suivi. Très vite, il va apprendre que sa venue est liée au « Tantale », un nouveau minerai découvert dans le pays, qui sème le trouble entre les militaires qui sont au pouvoir via le président Di Stefano, un parti bourgeois mené par la fille de l’ancien dirigeant assassiné et un parti révolutionnaire qui veut rendre ses droits aux ouvriers et aux indigènes. C’est ce dernier via Max Purillo qui a fait appel aux services de Juan pour rétablir l’équilibre et assassiner le président. Les choses semblent simples surtout qu’il y a une belle somme d’argent à la clef. Mais la suite des évènements va très vite complexifier la donne.
Far Cry est à la base un jeu vidéo dont le premier volet est sorti en 2004 et le dernier (le 6ème) en 2021. Le sujet est clair, incarner un mercenaire du nom de Dani Rojas qui, en pleine guérilla, doit renverser le pouvoir établi par un dictateur et libérer le pays. Petit clin d’œil, le dictateur prend les traits dans le jeu et dans la BD de Giancarlo Esposito (Gustavo dans Breaking Bad).
Cette Bande Dessinée scénarisée par Mathieu Mariolle peut fort heureusement se lire sans être un gameur. Les débuts sont poussifs avec un découpage difficile à suivre qui ne permet pas de se mettre rapidement dans l’histoire et qui fait perdre du dynamisme au récit. Mais la patience va payer car au fil des pages, l’histoire, l’action, les intrigues qui se dénouent donnent une seconde partie époustouflante, rythmée et qui donne envie de poursuivre la guérilla avec Juan Cortez.
Côté graphisme, deux dessinateurs vont se partager la tâche. Afif Khaled et Salahsin Basti proposent un dessin original, à mi-chemin entre les comics et les fumetti italiens, beaucoup basé sur de longues bandes, la mise en couleur accentuant cet effet.
Au final, Les auteurs nous font passer un très bon moment avec un dessin agréable et ont permis grâce à cette promo d’Ubisoft de faire découvrir à certains lecteurs l’univers de FAR CRY.
Juan Cortez n’est pas un homme comme les autres. On pourrait le classer parmi les baroudeurs, passant d’un pays à l’autre pour faire du tourisme, or il n’en est rien, Juan Cortez est en réalité un mercenaire accro à la guérilla et proposant ses services aux plus offrants. Son savoir-faire va le conduire dans un petit pays d’Amérique du Sud appelé Santa Costa. A sa descente d’avion, une jeune femme l’attend et a tout organisé pour sa venue. Mais Juan sait qu’il ne faut faire confiance à personne et préfère prendre les choses en main pour voir s’il n’a pas été suivi. Très vite, il va apprendre que sa venue est liée au « Tantale », un nouveau minerai découvert dans le pays, qui sème le trouble entre les militaires qui sont au pouvoir via le président Di Stefano, un parti bourgeois mené par la fille de l’ancien dirigeant assassiné et un parti révolutionnaire qui veut rendre ses droits aux ouvriers et aux indigènes. C’est ce dernier via Max Purillo qui a fait appel aux services de Juan pour rétablir l’équilibre et assassiner le président. Les choses semblent simples surtout qu’il y a une belle somme d’argent à la clef. Mais la suite des évènements va très vite complexifier la donne.
Far Cry est à la base un jeu vidéo dont le premier volet est sorti en 2004 et le dernier (le 6ème) en 2021. Le sujet est clair, incarner un mercenaire du nom de Dani Rojas qui, en pleine guérilla, doit renverser le pouvoir établi par un dictateur et libérer le pays. Petit clin d’œil, le dictateur prend les traits dans le jeu et dans la BD de Giancarlo Esposito (Gustavo dans Breaking Bad).
Cette Bande Dessinée scénarisée par Mathieu Mariolle peut fort heureusement se lire sans être un gameur. Les débuts sont poussifs avec un découpage difficile à suivre qui ne permet pas de se mettre rapidement dans l’histoire et qui fait perdre du dynamisme au récit. Mais la patience va payer car au fil des pages, l’histoire, l’action, les intrigues qui se dénouent donnent une seconde partie époustouflante, rythmée et qui donne envie de poursuivre la guérilla avec Juan Cortez.
Côté graphisme, deux dessinateurs vont se partager la tâche. Afif Khaled et Salahsin Basti proposent un dessin original, à mi-chemin entre les comics et les fumetti italiens, beaucoup basé sur de longues bandes, la mise en couleur accentuant cet effet.
Au final, Les auteurs nous font passer un très bon moment avec un dessin agréable et ont permis grâce à cette promo d’Ubisoft de faire découvrir à certains lecteurs l’univers de FAR CRY.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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