HARLEM T01
Acheter sur BD FugueHARLEM T01
Scénario, dessin et couleurs : MikaëlEditions : Dargaud.
Harlem, 1931. Après le krach de Wall street de 1929, ce fameux jeudi noir, les États-Unis sont frappés par une terrible crise économique et sociale : La Grande Dépression. Il faut donc se débrouiller pour vivre et survivre et ça, Stéphanie St-Clair l’a bien compris… Une plongée passionnante dans le New-York des années 30 entre la mafia et les boites de jazz !
D’ailleurs, tout commence par une fusillade dans une boite de jazz… Dutch, un mafieux blanc aux dents longues, cherche une certaine Queenie car il compte bien lui prendre son territoire… Mais que peut-il bien vouloir à cette jeune femme noire qui semble à la fois si courageuse et déterminée à aider sa communauté à s’en sortir en servant d’exemple et en permettant à de nombreuses personnes d’avoir un salaire ou bien encore en finançant différentes associations.
En effet, même si toute la société américaine est touchée par la Grande Dépression, les afro-américains le sont d’autant plus à cause des inégalités dans le pays et New-York ne déroge pas à la règle…Il faut donc savoir faire preuve d’inventivité pour s’en sortir !
Justement, Stéphanie St. Clair, appelé également Queenie, a su en faire preuve en débarquant dans « la grosse pomme ». Femme et noire, sa réussite n’était pas gagnée d’avance… Pourtant en quelques années cette jeune servante antillaise immigrée est parvenue à vivre le rêve américain ! En créant la loterie clandestine d’Harlem, elle s’est enrichie mais sa réussite provoque des remous et des jalousies dans le milieu de la pègre new-yorkaise et même de la police…
Au fil des pages, on découvre une femme forte et indépendante mais on découvre également des failles liées à son passé grâce à d’habiles flashback nous dévoilant les raisons de son départ des Antilles.
Après le succès de Giant Mikaël nous fait découvrir le Harlem des années 30, plongé en pleine prohibition, pour un nouveau diptyque new-yorkais en clair-obscur, à la rencontre d'une femme aussi forte qu'énigmatique.
S’inspirant de faits réels (elle était réellement à la tête de ce réseau mafieux et a vraiment lutté pour les droits de la population afro-américaine), l’auteur nous livre une sorte de thriller dans une période passionnante et propice à ce type de récit avec la criminalité et la corruption existantes dans le New-York de la prohibition.
Le dessin de Mikaël est toujours aussi plaisant avec son style caractéristique et son travail sur les couleurs sombres, parfait pour recréer l’ambiance de ce quartier dans les années 30… J'ai également apprécié la façon dont il a différencier les flashbacks avec le reste du récit mais je vous laisse le découvrir !
J’ai hâte de découvrir le deuxième tome afin de voir comment Queenie va s’en sortir face aux difficultés qu’elle doit affronter !
D’ailleurs, tout commence par une fusillade dans une boite de jazz… Dutch, un mafieux blanc aux dents longues, cherche une certaine Queenie car il compte bien lui prendre son territoire… Mais que peut-il bien vouloir à cette jeune femme noire qui semble à la fois si courageuse et déterminée à aider sa communauté à s’en sortir en servant d’exemple et en permettant à de nombreuses personnes d’avoir un salaire ou bien encore en finançant différentes associations.
En effet, même si toute la société américaine est touchée par la Grande Dépression, les afro-américains le sont d’autant plus à cause des inégalités dans le pays et New-York ne déroge pas à la règle…Il faut donc savoir faire preuve d’inventivité pour s’en sortir !Justement, Stéphanie St. Clair, appelé également Queenie, a su en faire preuve en débarquant dans « la grosse pomme ». Femme et noire, sa réussite n’était pas gagnée d’avance… Pourtant en quelques années cette jeune servante antillaise immigrée est parvenue à vivre le rêve américain ! En créant la loterie clandestine d’Harlem, elle s’est enrichie mais sa réussite provoque des remous et des jalousies dans le milieu de la pègre new-yorkaise et même de la police…
Au fil des pages, on découvre une femme forte et indépendante mais on découvre également des failles liées à son passé grâce à d’habiles flashback nous dévoilant les raisons de son départ des Antilles.
Après le succès de Giant Mikaël nous fait découvrir le Harlem des années 30, plongé en pleine prohibition, pour un nouveau diptyque new-yorkais en clair-obscur, à la rencontre d'une femme aussi forte qu'énigmatique.
S’inspirant de faits réels (elle était réellement à la tête de ce réseau mafieux et a vraiment lutté pour les droits de la population afro-américaine), l’auteur nous livre une sorte de thriller dans une période passionnante et propice à ce type de récit avec la criminalité et la corruption existantes dans le New-York de la prohibition.
Le dessin de Mikaël est toujours aussi plaisant avec son style caractéristique et son travail sur les couleurs sombres, parfait pour recréer l’ambiance de ce quartier dans les années 30… J'ai également apprécié la façon dont il a différencier les flashbacks avec le reste du récit mais je vous laisse le découvrir !
J’ai hâte de découvrir le deuxième tome afin de voir comment Queenie va s’en sortir face aux difficultés qu’elle doit affronter !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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