Island 2. De profundis
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Tome 2. De profundis
Tome 2. De profundis
Scénario : Sébastien Mao
Dessins : Pierre Waltch
Couleurs : Sandrine Cordurié
Éditions : Bamboo
Après un premier tome prometteur, Island revient pour un second opus et conclut un peu trop rapidement une histoire pourtant très riche en intrigues.
Island 1. Deus ex machina avait fait échouer une bande de gamins sur une île déserte après une tempête lors d'une sortie en catamaran. Après que le caractère désertique de l'île avait été vite balayé par les nombreuses découvertes d'Alex et ses amis, une véritable carte aux mondes et décors multiples s'ouvrait à eux.
En découvrant ce nouvel album, on est d'abord décontenancé d'apprendre qu'il n'y aura pas de suite. La fin se trouvera au bout des 60 pages que constitue ce tome plus épais que son précédent. Pourtant, au vu de la carte de cette île façonnée par l'homme on peut légitimement se demander si toutes les promesses faites dans le tome 1 seront tenues. Est-ce que les personnages visiteront tous les quartiers thématiques ? Constitueront-ils chacun un album à part entière ? Sans gâcher l'intérêt de la lecture, le fait qu'il n'y ait pas de suite rend impossible une exploration exhaustive de l'île.
La complexité même de l'intrigue amène à réfléchir à quel public l'album est destiné. Le lecteur adulte appréciera assez facilement les retournements de situation et la richesse des décors. Mais il sera vite agacé par le caractère juvénile et les répliques de certains personnages, comme Charly, sortis tout droit d'un dessin animé. Mais ils chatouilleront sa madeleine de Proust en lui rappelant son enfance faite de Totally Spies, Martin Mystère ou Yu-Gi-Oh. Ceci permettra d'excuser le caractère surréaliste de certains détails de l'histoire.
Le jeune lecteur sera lui probablement aux anges, vivant en bande-dessinée ses mercredis matin devant la télévision. On pourra aussi dire sans trop s'avancer qu'il aura du mal à tenir la longueur face à un album riche et épais. D'ailleurs certains thèmes de l'histoire sont assez durs, la bande d'Alex affronteront de réels dangers mais heureusement qu'il aura son manuel de survie sur lui.
Island se finit sur un second album qu'on lit avec plaisir même si on reste un peu sur notre faim.
Island 1. Deus ex machina avait fait échouer une bande de gamins sur une île déserte après une tempête lors d'une sortie en catamaran. Après que le caractère désertique de l'île avait été vite balayé par les nombreuses découvertes d'Alex et ses amis, une véritable carte aux mondes et décors multiples s'ouvrait à eux.
En découvrant ce nouvel album, on est d'abord décontenancé d'apprendre qu'il n'y aura pas de suite. La fin se trouvera au bout des 60 pages que constitue ce tome plus épais que son précédent. Pourtant, au vu de la carte de cette île façonnée par l'homme on peut légitimement se demander si toutes les promesses faites dans le tome 1 seront tenues. Est-ce que les personnages visiteront tous les quartiers thématiques ? Constitueront-ils chacun un album à part entière ? Sans gâcher l'intérêt de la lecture, le fait qu'il n'y ait pas de suite rend impossible une exploration exhaustive de l'île.
La complexité même de l'intrigue amène à réfléchir à quel public l'album est destiné. Le lecteur adulte appréciera assez facilement les retournements de situation et la richesse des décors. Mais il sera vite agacé par le caractère juvénile et les répliques de certains personnages, comme Charly, sortis tout droit d'un dessin animé. Mais ils chatouilleront sa madeleine de Proust en lui rappelant son enfance faite de Totally Spies, Martin Mystère ou Yu-Gi-Oh. Ceci permettra d'excuser le caractère surréaliste de certains détails de l'histoire.
Le jeune lecteur sera lui probablement aux anges, vivant en bande-dessinée ses mercredis matin devant la télévision. On pourra aussi dire sans trop s'avancer qu'il aura du mal à tenir la longueur face à un album riche et épais. D'ailleurs certains thèmes de l'histoire sont assez durs, la bande d'Alex affronteront de réels dangers mais heureusement qu'il aura son manuel de survie sur lui.
Island se finit sur un second album qu'on lit avec plaisir même si on reste un peu sur notre faim.
Philippe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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