L'adoption Tome 2
Scénario : Zidrou
Dessins : Arno Monin
Edition : Grand Angle
Dessins : Arno Monin
Edition : Grand Angle
Qinaya est repartie. Sa famille adoptive a explosé. Seul Gabriel, son achachi de France n’arrive pas à tourner la page. Il se rend au Pérou pour retrouver la petite fille mais elle l’a totalement oublié.
Une conclusion loin de ce à quoi le lecteur pouvait s’attendre mais une belle réussite. Une série qui fait du bien, comme souvent avec Zidrou.
Qinaya est repartie. Ses parents adoptifs ont été arrêtés. Alain a accepté de porter l’entière responsabilité de l’adoption, déchargeant ainsi son épouse. Il a écopé de 3 ans de prison ferme. Elle est retournée vivre en Angleterre et a demandé le divorce. Côté grands-parents, la situation n’est pas plus réjouissante : Risette dépérit totalement et Gabriel, tellement attaché à la petite fille, a engagé un détective privé péruvien pour la retrouver. C’est ainsi que l’on retrouve le boucher à la retraite à l’aéroport de Lima. Ne parlant pas espagnol, le papi grognon est
totalement dépourvu lorsqu’il se présente à la famille de la fillette. D’autant que 18 mois, lorsqu’on a 4 ans, c’est une éternité. La petite fille a énormément changé et, surtout, elle a totalement oublié son aventure française et son achachi Gabriel. Le retour à la réalité est extrêmement brutal et Gabriel préfère écourter son séjour au pays des Incas. Malheureusement pour lui, il n’y a aucune place dans un avion avant un mois. C’est alors qu’il fait la rencontre de Marc Legendre, un Belge qui recherche sa fille décédée lors du tremblement de terre d’Arequipa. Ensemble, ils vont découvrir la capitale péruvienne, se rendre à Arequipa et même faire le 
projet de visiter Machu Picchu. Ensemble ils vont évoquer leurs vies, leurs enfants, leurs regrets et leurs espoirs. Au final, ce voyage va se transformer en une quête initiatique pour Gabriel qui en reviendra avec de nouvelles motivations, même si ce n’est pas celles qu’il espérait.
C’est avec un immense plaisir que l’on retrouve l’ancien boucher retraité bourru mais au grand cœur dans ce deuxième tome de L’Adoption. Le « père du pâté préféré des cochons » a eu le cœur brisé lors de l’arrestation de son fils. Davantage que cette incarcération, c’est le départ de Qinaya qui a le plus bouleversé Gabriel à tel point qu’il engage un détective privé péruvien afin de la retrouver. Une fois localisée, Gabriel saute dans un avion pour Lima. Il trouve comme prétexte de lui ramener sa bicyclette. Malheureusement, une fois sur place, la fillette a grandit et elle l’a oublié. Commence
alors une nouvelle quête. C’est en effet l’objet de ce second opus : on pensait assistée à des retrouvailles entre un achachi et sa petite fille et Zidrou lance le grand-père dans une sorte de quête initiatique, à plus de 75 ans. De rencontres en visite péruvienne, Gabriel va finir par accepter la réalité et retrouver sa famille. Il est vrai que la couverture de cette nouvelle aventure laissait présager l’histoire de Gabriel au Pérou, sans Qinaya. Même s’il en est fait référence, on est loin du temple du soleil d’Hergé. Le trait réaliste d’Arnaud Monin est extrêmement efficace. Le dépaysement est total, encore renforcé par de nombreuses bulles en espagnol. Il faut dire que le dessinateur s’est rendu, à ses frais, au pays de Qinaya. Il a multiplié les esquisses et les croquis préparatoires. L’ensemble est par conséquent extrêmement réussi. Quant au nouveau compagnon de Gabriel, Marc ( même s’il aurait pu s’appeler Ghislain, Georges ou Gaëtan pour faire partie des gégés), il est à la hauteur des autres personnages. L’ensemble fonctionne merveilleusement bien et on ne réussit pas à refermer l’album sans avoir essuyé une petite larme.
On l’aura donc compris, L’Adoption fait partie de ces albums qui nous font réfléchir à notre identité, à nos relations avec les autres et surtout avec nos proches. Un vrai album qui fait du bien !
Une conclusion loin de ce à quoi le lecteur pouvait s’attendre mais une belle réussite. Une série qui fait du bien, comme souvent avec Zidrou.
Qinaya est repartie. Ses parents adoptifs ont été arrêtés. Alain a accepté de porter l’entière responsabilité de l’adoption, déchargeant ainsi son épouse. Il a écopé de 3 ans de prison ferme. Elle est retournée vivre en Angleterre et a demandé le divorce. Côté grands-parents, la situation n’est pas plus réjouissante : Risette dépérit totalement et Gabriel, tellement attaché à la petite fille, a engagé un détective privé péruvien pour la retrouver. C’est ainsi que l’on retrouve le boucher à la retraite à l’aéroport de Lima. Ne parlant pas espagnol, le papi grognon est
totalement dépourvu lorsqu’il se présente à la famille de la fillette. D’autant que 18 mois, lorsqu’on a 4 ans, c’est une éternité. La petite fille a énormément changé et, surtout, elle a totalement oublié son aventure française et son achachi Gabriel. Le retour à la réalité est extrêmement brutal et Gabriel préfère écourter son séjour au pays des Incas. Malheureusement pour lui, il n’y a aucune place dans un avion avant un mois. C’est alors qu’il fait la rencontre de Marc Legendre, un Belge qui recherche sa fille décédée lors du tremblement de terre d’Arequipa. Ensemble, ils vont découvrir la capitale péruvienne, se rendre à Arequipa et même faire le projet de visiter Machu Picchu. Ensemble ils vont évoquer leurs vies, leurs enfants, leurs regrets et leurs espoirs. Au final, ce voyage va se transformer en une quête initiatique pour Gabriel qui en reviendra avec de nouvelles motivations, même si ce n’est pas celles qu’il espérait.C’est avec un immense plaisir que l’on retrouve l’ancien boucher retraité bourru mais au grand cœur dans ce deuxième tome de L’Adoption. Le « père du pâté préféré des cochons » a eu le cœur brisé lors de l’arrestation de son fils. Davantage que cette incarcération, c’est le départ de Qinaya qui a le plus bouleversé Gabriel à tel point qu’il engage un détective privé péruvien afin de la retrouver. Une fois localisée, Gabriel saute dans un avion pour Lima. Il trouve comme prétexte de lui ramener sa bicyclette. Malheureusement, une fois sur place, la fillette a grandit et elle l’a oublié. Commence
alors une nouvelle quête. C’est en effet l’objet de ce second opus : on pensait assistée à des retrouvailles entre un achachi et sa petite fille et Zidrou lance le grand-père dans une sorte de quête initiatique, à plus de 75 ans. De rencontres en visite péruvienne, Gabriel va finir par accepter la réalité et retrouver sa famille. Il est vrai que la couverture de cette nouvelle aventure laissait présager l’histoire de Gabriel au Pérou, sans Qinaya. Même s’il en est fait référence, on est loin du temple du soleil d’Hergé. Le trait réaliste d’Arnaud Monin est extrêmement efficace. Le dépaysement est total, encore renforcé par de nombreuses bulles en espagnol. Il faut dire que le dessinateur s’est rendu, à ses frais, au pays de Qinaya. Il a multiplié les esquisses et les croquis préparatoires. L’ensemble est par conséquent extrêmement réussi. Quant au nouveau compagnon de Gabriel, Marc ( même s’il aurait pu s’appeler Ghislain, Georges ou Gaëtan pour faire partie des gégés), il est à la hauteur des autres personnages. L’ensemble fonctionne merveilleusement bien et on ne réussit pas à refermer l’album sans avoir essuyé une petite larme.On l’aura donc compris, L’Adoption fait partie de ces albums qui nous font réfléchir à notre identité, à nos relations avec les autres et surtout avec nos proches. Un vrai album qui fait du bien !
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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