L'automne à Pékin
Scénario, dessin et couleurs : Paul et Gaétan Brizzi
D’après l’œuvre de Boris Vian
Editions : Futuropolis
D’après l’œuvre de Boris Vian
Editions : Futuropolis
Lorsque Anne et Angel, deux ingénieurs infortunés, renversent Cornélius, ils sont loin de se douter que cela va les mener à diriger la construction du chemin de fer dans le désert d’Exopotamie. Accompagnés par des personnages aussi farfelus que haut en couleurs, ils vont vivre une aventure totalement loufoque.
Après avoir adapté l’œuvre de Céline, les frères Brizzi adaptent L’automne à Pékin de Boris Vian et il n’y a pas à dire, c’est vraiment une belle réussite !
Après une soirée bien arrosée, et bien accompagnée, Anne et Angel, deux ingénieurs, renversent Cornelius. L’accident n’est pas sans laisser de traces sur le vieil ingénieur de la Wacco. Sa hanche est fracturée en 5 morceaux ! Il en a pour de nombreux mois avant de pourvoir remarcher.
Cela tombe mal car il devait superviser la construction du chemin de fer dans le désert d’Exopotamie. Sur place Amadis Dudu attend son ingénieur et il n’a pas la réputation d’être patient. Afin de se faire pardonner, Anne et Angel proposent de remplacer le blessé. Dans leurs valises, ils emmènent la jolie Rochelle, la maitresse d’Anne, comme secrétaire, le professeur Mangemanche, médecin de l’équipe et spécialiste d’aéromodélisme ainsi que son assistant. Après une croisière marquée par les roucoulades d’Anne et Rochelle, tout ce petit monde met le pied en Exopotamie. Sur place, ils logent chez Pippo, le seul hôtel restaurant du désert. Mais le désert est décidément très peuplé puisqu’une équipe d’archéologues effectue des fouilles à proximité. Seulement, dans le désert, la chaleur, la soif créent parfois des mirages et il est souvent difficile de faire la part des choses entre toutes les aventures extraordinaires que vont vivre nos héros.
Après avoir travaillés en collaboration avec les studios Disney, après avoir adapté l’œuvre de Louis Ferdinand Céline dans la Cavale du docteur Destouches, les frères Brizzi adaptent L’automne à Pékin de Boris Vian. Mais il ne sera guère question d’automne et encore moins de la capitale chinoise. C’est la première illustration de l’aspect absurde de l’ouvrage ! Les puristes seront peut être contrariés car les deux frangins ont été contraints de faire des choix dans l’œuvre initiale. La scène d’ouverture avec Amadis Dudu, par exemple, a été tronquée. Néanmoins l’atmosphère reste très fidele à l’ouvrage de Boris Vian. Le dessin lui est de haute facture. Il y a une touche de François Boucq là dedans. On y retrouve aussi l’atmosphère des Triplettes de Belleville et sous certains aspects, certains personnages ne sont pas sans rappeler le Magasin Général de Loisel et Tripp. Au final, on voit bien les diverses influences dont Paul et Gaétan Brizzi font un
remarquable mélange. Leur expérience dans le film d’animation est également restituée par un sens du mouvement qui leur est propre et qui est très orignal. Quand à la mise en page, c’est peu dire que d’affirmer son originalité.
Au final, vous obtenez un album que vous avez toutes les peines du monde à lâcher avant la dernière page et même après, il continue de vous trotter dans la tête tant l’ultime phrase titille l’imagination. Un album comme on les aime !
Après avoir adapté l’œuvre de Céline, les frères Brizzi adaptent L’automne à Pékin de Boris Vian et il n’y a pas à dire, c’est vraiment une belle réussite !
Après une soirée bien arrosée, et bien accompagnée, Anne et Angel, deux ingénieurs, renversent Cornelius. L’accident n’est pas sans laisser de traces sur le vieil ingénieur de la Wacco. Sa hanche est fracturée en 5 morceaux ! Il en a pour de nombreux mois avant de pourvoir remarcher.
Cela tombe mal car il devait superviser la construction du chemin de fer dans le désert d’Exopotamie. Sur place Amadis Dudu attend son ingénieur et il n’a pas la réputation d’être patient. Afin de se faire pardonner, Anne et Angel proposent de remplacer le blessé. Dans leurs valises, ils emmènent la jolie Rochelle, la maitresse d’Anne, comme secrétaire, le professeur Mangemanche, médecin de l’équipe et spécialiste d’aéromodélisme ainsi que son assistant. Après une croisière marquée par les roucoulades d’Anne et Rochelle, tout ce petit monde met le pied en Exopotamie. Sur place, ils logent chez Pippo, le seul hôtel restaurant du désert. Mais le désert est décidément très peuplé puisqu’une équipe d’archéologues effectue des fouilles à proximité. Seulement, dans le désert, la chaleur, la soif créent parfois des mirages et il est souvent difficile de faire la part des choses entre toutes les aventures extraordinaires que vont vivre nos héros.
Après avoir travaillés en collaboration avec les studios Disney, après avoir adapté l’œuvre de Louis Ferdinand Céline dans la Cavale du docteur Destouches, les frères Brizzi adaptent L’automne à Pékin de Boris Vian. Mais il ne sera guère question d’automne et encore moins de la capitale chinoise. C’est la première illustration de l’aspect absurde de l’ouvrage ! Les puristes seront peut être contrariés car les deux frangins ont été contraints de faire des choix dans l’œuvre initiale. La scène d’ouverture avec Amadis Dudu, par exemple, a été tronquée. Néanmoins l’atmosphère reste très fidele à l’ouvrage de Boris Vian. Le dessin lui est de haute facture. Il y a une touche de François Boucq là dedans. On y retrouve aussi l’atmosphère des Triplettes de Belleville et sous certains aspects, certains personnages ne sont pas sans rappeler le Magasin Général de Loisel et Tripp. Au final, on voit bien les diverses influences dont Paul et Gaétan Brizzi font un
remarquable mélange. Leur expérience dans le film d’animation est également restituée par un sens du mouvement qui leur est propre et qui est très orignal. Quand à la mise en page, c’est peu dire que d’affirmer son originalité.Au final, vous obtenez un album que vous avez toutes les peines du monde à lâcher avant la dernière page et même après, il continue de vous trotter dans la tête tant l’ultime phrase titille l’imagination. Un album comme on les aime !
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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