La Buse
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1. La chasse au trésor
1. La chasse au trésor
Scénario et dessin : Jean Yves Delitte
Couleurs : Douchka Delitte
Éditions : Glénat
On imagine toujours les pirates naviguer dans les Caraïbes mais le plus cavalier de tous rançonnait dans l’Océan Indien. Son nom : La Buse !
Jean Yves Delitte rend hommage à un pirate légendaire dans ce biopic ultra spectaculaire !
En cette fin de XVIIe siècle, la piraterie fait régner sa loi sur toutes les mers du globe. Dans l'océan Indien, c'est le français Olivier Levasseur, surnommé La Buse qui est la proie de toutes les marines européennes. Il faut dire son audace et son intelligence sont légendaires ! Alors que son équipage revient
d'un rançonnage sur un comptoir du Golfe de Guinée, la mutinerie gronde. Un certain La Mouche trouve que le partage est un brin inéquitable. Heureusement, le raid se termine et tout l'équipage à pouvoir souffler un peu sur Libertalia. C'est alors que La Buse se voit proposer une nouvelle affaire ; une affaire du genre qui ne se refuse pas…
En ce XXIe siècle, difficile d'évoquer la piraterie sans que l'image de Jack Sparrow ne nous vienne immédiatement à l'esprit. Il faut dire que la force de frappe de Disney est sans égal. Pourtant, les frères de la côte constituent une source d'inspiration inépuisable pour qui sait où regarder. Et c'est indubitablement le cas de Jean-Yves Delitte : l'artiste est devenu un spécialiste du biopic des grands noms de la piraterie. Avec ce La Buse, il rend hommage à Olivier Levasseur, un des plus grands pirates mais aussi un des moins bien documentés. Je dis hommage car le rôle des pirates dans l'histoire est aussi important que celui des marins. En fin scénariste, Jean-Yves Delitte enchâsse ses récit. S’il débute par la fin, il n'oublie pas de semer le doute : les deux premières pages restant très mystérieuses. Par la suite, le scénariste laisse aussi planer le suspense sur le sort réservé au célèbre La Buse avant de dérouler son princip
al fait d'armes : la prise de la Vierge du Cap, navire amiral de la marine portugaise. Cela donne un récit au rythme convaincant qui laisse aussi peu de temps morts au lecteur qu’à l’équipage. Un récit ponctué par les splendides planches de bateau dont le peintre officiel de la Marine nous gratifie. Amoureux de vieux gréements ou pas, il est impossible ne pas être ébloui par ces spectaculaires représentations ; même lorsque le ciel se fait sombre. Les personnages, eux, ont le visage émacié, buriné par le sel, les embruns et le soleil mais cela rend leur identification parfois délicate. Surtout que les changements de focalisation sont nombreux et imprévisibles. Qu'on se rassure, les éléments de décor permettent au lecteur de rapidement se remettre dans le sens de la lecture.
Avec ce premier épisode du biopic consacré à La Buse, Jean-Yves Delitte prouve une nouvelle fois qu'on peut mélanger Histoire, fiction et amour de la mer. Amoureux des grandes fresques de piraterie à la Robert Louis Stevenson, vous allez être aux anges. Pour les autres, c'est l'occasion de vous immerger dans un univers totalement envoûtant.
Jean Yves Delitte rend hommage à un pirate légendaire dans ce biopic ultra spectaculaire !
En cette fin de XVIIe siècle, la piraterie fait régner sa loi sur toutes les mers du globe. Dans l'océan Indien, c'est le français Olivier Levasseur, surnommé La Buse qui est la proie de toutes les marines européennes. Il faut dire son audace et son intelligence sont légendaires ! Alors que son équipage revient
d'un rançonnage sur un comptoir du Golfe de Guinée, la mutinerie gronde. Un certain La Mouche trouve que le partage est un brin inéquitable. Heureusement, le raid se termine et tout l'équipage à pouvoir souffler un peu sur Libertalia. C'est alors que La Buse se voit proposer une nouvelle affaire ; une affaire du genre qui ne se refuse pas…En ce XXIe siècle, difficile d'évoquer la piraterie sans que l'image de Jack Sparrow ne nous vienne immédiatement à l'esprit. Il faut dire que la force de frappe de Disney est sans égal. Pourtant, les frères de la côte constituent une source d'inspiration inépuisable pour qui sait où regarder. Et c'est indubitablement le cas de Jean-Yves Delitte : l'artiste est devenu un spécialiste du biopic des grands noms de la piraterie. Avec ce La Buse, il rend hommage à Olivier Levasseur, un des plus grands pirates mais aussi un des moins bien documentés. Je dis hommage car le rôle des pirates dans l'histoire est aussi important que celui des marins. En fin scénariste, Jean-Yves Delitte enchâsse ses récit. S’il débute par la fin, il n'oublie pas de semer le doute : les deux premières pages restant très mystérieuses. Par la suite, le scénariste laisse aussi planer le suspense sur le sort réservé au célèbre La Buse avant de dérouler son princip
al fait d'armes : la prise de la Vierge du Cap, navire amiral de la marine portugaise. Cela donne un récit au rythme convaincant qui laisse aussi peu de temps morts au lecteur qu’à l’équipage. Un récit ponctué par les splendides planches de bateau dont le peintre officiel de la Marine nous gratifie. Amoureux de vieux gréements ou pas, il est impossible ne pas être ébloui par ces spectaculaires représentations ; même lorsque le ciel se fait sombre. Les personnages, eux, ont le visage émacié, buriné par le sel, les embruns et le soleil mais cela rend leur identification parfois délicate. Surtout que les changements de focalisation sont nombreux et imprévisibles. Qu'on se rassure, les éléments de décor permettent au lecteur de rapidement se remettre dans le sens de la lecture.Avec ce premier épisode du biopic consacré à La Buse, Jean-Yves Delitte prouve une nouvelle fois qu'on peut mélanger Histoire, fiction et amour de la mer. Amoureux des grandes fresques de piraterie à la Robert Louis Stevenson, vous allez être aux anges. Pour les autres, c'est l'occasion de vous immerger dans un univers totalement envoûtant.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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