La dame Blanche
Acheter sur BD FugueLA DAME BLANCHE
Scénario : QUENTIN ZUTTION
Dessin : QUENTIN ZUTTION
Editions : Le Lombard
La dame blanche est un ouvrage marquant sur le quotidien d’un Ehpad qui consiste à accompagner les résidents du mieux possible dans les derniers jours de leur vie. Un ouvrage à lire pour reprendre un peu d’humanité dans nos vies tellement individualistes.
Estelle est infirmière dans une maison de retraite. Ce matin est particulier car il est marqué par la disparition de Mme Suzanne. Estelle et sa collègue vont s’occuper de la toilette mortuaire. Passer un gant sur ce corps vieilli, marqué par le temps, mettre une jolie robe, des boucles d’oreilles et rendre le corps à la famille qui se contentera d’un merci puis il faudra passer à autre chose, à un autre départ. Estelle peut entamer une autre danse en attendant son tour. Heureusement le rôle et les journées d’Estelle ne se résument pas à cela. La joie, l’humour, l’amitié, les moments de partage font également partie du quotidien.
Ce livre est à la fois bouleversant et terrifiant. D’un côté il est attachant car en cette période de distanciation sociale, cet ouvrage est un brillant hommage à toutes ces personnes qui se dévouent au quotidien pour rendre la vie agréable aux résidents des Ehpad à la fois par les soins mais surtout par ces accompagnements, ces petits gestes qui laissent encore planer un reste d’humanité, de vie. Car le deuxième sujet est bien là, la fin de vie. Tous ceux qui auront la chance d’éviter les accidents et la maladie passeront par cette angoissante épreuve du face à face avec la mort pour en finir une fois pour toute.
L’auteur, Quentin Zuittion, va développer à merveille ces deux sujets. Il est avant tout un fabuleux observateur et va grâce à cet atout pouvoir faire ressortir les sentiments les plus puissants à la fois d’Estelle l’infirmière mais également de tous les protagonistes de ce roman graphique. L’auteur ne va pas faire dans le voyeurisme gratuit, chaque geste, chaque attitude de ses personnages sont réfléchis et arrivent au bons moment. Estelle a également une vie en dehors de son Ehpad, l’auteur s’attache également à l’exposer, permettant ainsi de renforcer la vie d’Estelle qui n’est pas une fiction. Au final la jeune infirmière n’est pas une super héroïne, c’est une jeune fille comme il en existe tant mais avec une dose d’humanité supplémentaire.
Estelle est infirmière dans une maison de retraite. Ce matin est particulier car il est marqué par la disparition de Mme Suzanne. Estelle et sa collègue vont s’occuper de la toilette mortuaire. Passer un gant sur ce corps vieilli, marqué par le temps, mettre une jolie robe, des boucles d’oreilles et rendre le corps à la famille qui se contentera d’un merci puis il faudra passer à autre chose, à un autre départ. Estelle peut entamer une autre danse en attendant son tour. Heureusement le rôle et les journées d’Estelle ne se résument pas à cela. La joie, l’humour, l’amitié, les moments de partage font également partie du quotidien.
Ce livre est à la fois bouleversant et terrifiant. D’un côté il est attachant car en cette période de distanciation sociale, cet ouvrage est un brillant hommage à toutes ces personnes qui se dévouent au quotidien pour rendre la vie agréable aux résidents des Ehpad à la fois par les soins mais surtout par ces accompagnements, ces petits gestes qui laissent encore planer un reste d’humanité, de vie. Car le deuxième sujet est bien là, la fin de vie. Tous ceux qui auront la chance d’éviter les accidents et la maladie passeront par cette angoissante épreuve du face à face avec la mort pour en finir une fois pour toute.
L’auteur, Quentin Zuittion, va développer à merveille ces deux sujets. Il est avant tout un fabuleux observateur et va grâce à cet atout pouvoir faire ressortir les sentiments les plus puissants à la fois d’Estelle l’infirmière mais également de tous les protagonistes de ce roman graphique. L’auteur ne va pas faire dans le voyeurisme gratuit, chaque geste, chaque attitude de ses personnages sont réfléchis et arrivent au bons moment. Estelle a également une vie en dehors de son Ehpad, l’auteur s’attache également à l’exposer, permettant ainsi de renforcer la vie d’Estelle qui n’est pas une fiction. Au final la jeune infirmière n’est pas une super héroïne, c’est une jeune fille comme il en existe tant mais avec une dose d’humanité supplémentaire.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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