La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Emprisonnés dans un camp de détention, les Lulus n’ont qu’une idée en tête : L’évasion. Mais il leur faudra un coup de génie pour y arriver. Le second volet d’une aventure qui ne dénature pas la série mère.
 
 
Après leur séjour à Berlin, les Lulus sont arrêtés et transférés dans le camp de détention de Holzminden. Ce qui semble être au départ un camp de vacances va vite se transformer en cauchemar où les Lulus vont partager le quotidien des prisonniers civils. Ils n’auront plus qu’une idée en tête : s’évader. Après quelques tentatives échouées, ils vont avoir une idée de génie.
 
 
Les années ont passé et Luigi reprend le conte de son histoire dans ce second volet. Nous avions laissé les Lulus dans le cœur de Berlin mais leur arrestation va les conduire dans le camp de Holzminden.
 

Ce camp de détention a réellement existé durant toute la durée de la première guerre mondiale. Il regroupait uniquement des civils, était beaucoup moins dur et sévère que d’autres camps mais privait des hommes et des femmes de liberté.
Cet album est assez intéressant d’un point de vue culture générale sur les conditions de vie dans les camps. Régis Hautière exploite également les conséquences d’une privation de liberté sur l’homme dont les réactions sont diverses et variées. Pour les Lulus, l’évasion devient une obsession.
 

Damien Cuvillier signe avec brio ce deuxième tome dans la lignée de l’esprit mis en place par Hautière et Hardoc. On appréciera le changement de trait et de couleur (de David François) pour passer d’une époque à l’autre ainsi qu’un petit clin d’œil au Jojo de Geerts pas si facile que cela à trouver.
Bref, on savait que la série la Guerre des Lulus était envoûtante, et nous sommes également rassurés de voir que les histoires parallèles comme La perspective Luigi ne viennent pas gâcher ce plaisir. La prochaine aventure tournera autour de Lucien.

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