Le Convoyeur T03
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Tome 03 - Ces ténèbres qui nous lient
Tome 03 - Ces ténèbres qui nous lient
Scénario : Tristan ROULOT
Dessin : Dimitri ARMAND
Couleurs : Dimitri ARMAND
Editions : Le Lombard
Dans ce monde apocalyptique, chaque personne peut faire appel au convoyeur pour lui confier une mission mais en échange, il faudra gober un œuf qui mènera le demandeur à la servitude. Minerva ne connait que trop bien cette situation pour avoir accompagné son mari dans cette épreuve. Le convoyeur, une série en devenir qui prend de plus en plus de considération parmi les lecteurs.
Course poursuite à travers les bois, deux personnages masqués sont en fuite. Au loin un pont puis une maison, c’est sûrement le seul refuge possible pour échapper à cet homme aux yeux rouges qui les observe depuis les hauteurs. Malheureusement pour eux, la maison est hyper sécurisée et possède un dispositif anti intrusion qui va libérer des spores sur les éventuels pillards. Il n’est pas étonnant que cette maison soit hyper sécurisée car c’est celle de Minerva, son ancien labo.
Loin de là, Minerva se souvient de son passé et c’est sur une plage accompagnée du Renifleur qu’elle va faire remonter ses souvenirs et se confier. Elle se souvient de sa vie d’avant, celle où elle était chercheuse, où elle avait confié son fils Iram au convoyeur pour échapper au chaos et en échange de cela, son mari Kivan avait avalé l’œuf tendu par le convoyeur. Cet œuf avait plongé Kivan dans une léthargie progressive au point de lui faire quitter la maison et rejoindre le convoyeur.
La situation avance, les voiles se lèvent petit à petit sur le convoyeur et toute cette organisation autour de lui. Dans cet album, Minerva prend une place importante. Son enquête, son passé amènent beaucoup d’éléments aux lecteurs. Ils vont permettre de donner du sens au rôle de l’œuf donné à chaque personne qui confie une mission au convoyeur, ou bien encore à la manière dont le convoyeur étend son pouvoir dans ce monde apocalyptique peuplé de mutants.
Il n’y a pas à en douter, Tristan Roulot le scénariste utilise ce troisième volet pour faire passer la seconde à la série. Les différentes révélations prennent en haleine les lecteurs et maintiennent le suspense de bout en bout. Les cartes commencent à s’abattre même si tout n’est pas encore clair.
De son côté, le talentueux dessinateur Dimitri Armand est à la hauteur de sa réputation, ses découpages sont clairs, compréhensibles et changent de format en fonction du rythme de l’action, ce qui apporte un énorme plus à la lecture et qui brise les codes. On appréciera particulièrement les flash-back dans le passé de Minerva qui se fondent dans le présent par un très beau jeu de noir et blanc.
Le convoyeur est maintenant une série qui s’installe dans les bacs, avec un personnage central qui n’est pas forcément le « héros » de la série, des personnages secondaires comme Minerva qui s’impose par son charisme et ses actions, du suspense, de l’action, un découpage original qui brise les codes, un univers post-apocalyptique, proche de héroïque fantasy qui marche bien. Bref, tous les éléments sont réunis pour que cette série soit fortement appréciée du public et perdure à condition que les différentes révélations futures soient crédibles.
Course poursuite à travers les bois, deux personnages masqués sont en fuite. Au loin un pont puis une maison, c’est sûrement le seul refuge possible pour échapper à cet homme aux yeux rouges qui les observe depuis les hauteurs. Malheureusement pour eux, la maison est hyper sécurisée et possède un dispositif anti intrusion qui va libérer des spores sur les éventuels pillards. Il n’est pas étonnant que cette maison soit hyper sécurisée car c’est celle de Minerva, son ancien labo.
Loin de là, Minerva se souvient de son passé et c’est sur une plage accompagnée du Renifleur qu’elle va faire remonter ses souvenirs et se confier. Elle se souvient de sa vie d’avant, celle où elle était chercheuse, où elle avait confié son fils Iram au convoyeur pour échapper au chaos et en échange de cela, son mari Kivan avait avalé l’œuf tendu par le convoyeur. Cet œuf avait plongé Kivan dans une léthargie progressive au point de lui faire quitter la maison et rejoindre le convoyeur.
La situation avance, les voiles se lèvent petit à petit sur le convoyeur et toute cette organisation autour de lui. Dans cet album, Minerva prend une place importante. Son enquête, son passé amènent beaucoup d’éléments aux lecteurs. Ils vont permettre de donner du sens au rôle de l’œuf donné à chaque personne qui confie une mission au convoyeur, ou bien encore à la manière dont le convoyeur étend son pouvoir dans ce monde apocalyptique peuplé de mutants.
Il n’y a pas à en douter, Tristan Roulot le scénariste utilise ce troisième volet pour faire passer la seconde à la série. Les différentes révélations prennent en haleine les lecteurs et maintiennent le suspense de bout en bout. Les cartes commencent à s’abattre même si tout n’est pas encore clair.
De son côté, le talentueux dessinateur Dimitri Armand est à la hauteur de sa réputation, ses découpages sont clairs, compréhensibles et changent de format en fonction du rythme de l’action, ce qui apporte un énorme plus à la lecture et qui brise les codes. On appréciera particulièrement les flash-back dans le passé de Minerva qui se fondent dans le présent par un très beau jeu de noir et blanc.
Le convoyeur est maintenant une série qui s’installe dans les bacs, avec un personnage central qui n’est pas forcément le « héros » de la série, des personnages secondaires comme Minerva qui s’impose par son charisme et ses actions, du suspense, de l’action, un découpage original qui brise les codes, un univers post-apocalyptique, proche de héroïque fantasy qui marche bien. Bref, tous les éléments sont réunis pour que cette série soit fortement appréciée du public et perdure à condition que les différentes révélations futures soient crédibles.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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