Le spirou de Schwartz & yann
Scénario : YannDessin : Schwartz
Couleur : Laurence Croix
Editions : Dupuis
Suite de « La femme léopard », Yann et Schwartz embarquent Spirou et Fantasio direction le Congo pour accompagner Aniota et son fétiche sacré. Un voyage dans le temps pour le lecteur, une lecture pleine de nostalgie pour une période historique finalement peu glorifiante.
Départ pour Congo et plus précisément pour la dangereuse région de l’Urugondolo pour Spirou et Fantasio, sans oublié Spip bien sûr, qui décident d’accompagner la belle Aniota pour l’aider à rapporter le fétiche sacré le « koso » à la tribu des Femmes Léopard. Cependant leur périple va être semé d’embuches, certes ils pourront compter sur Youma (un garçon des rues) qui connait le Congo comme sa poche et ses arrangements ainsi qu’un missionnaire prêchant le pays avec ses films éducatifs. Mais ils devront aussi faire face à l’ambition diabolique du Colonel Von Knochen qui, accompagné d’anciens savants nazis en presque reconversion et des Robots Gorilles, n’a qu’une seule idée en tête: envoyer une bombe atomique sur Bruxelles.
« Le maitre des hosties noires » est la suite de « La femme léopard » édité en 2014. Contrairement au premier album, l’histoire se déroule intégralement en Afrique et plus particulièrement dans l’ancienne colonie belge, à savoir le Congo. Dépaysement à la fois géographique mais également chronologique pour le lecteur. Cet album va donc vous faire voyager dans le temps, un peu comme si vous aviez retrouvé une bonne vieille BD au grenier qui avait bercé votre enfance. Côté histoire, Yann va apporter tous les dénouements mis en place dans le Tome 1, et aborder des sujets de l’époque à savoir le nazisme, le colonialisme, les différences de cultures et ainsi faire passer quelques messages à débat sous une vision humoristique. Même si le récit n’est pas fluide et simple à suivre, le jeu des acteurs, l’humour donnent un certain attachement à l’album.
Olivier Schwartz de son côté a du prendre énormément de plaisir à réaliser cet album car il est généreusement fourni en détails et clins d’œil permettant de bien retranscrire l’ambiance de l’époque.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9