La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Nouvelle série pour Christophe Alliel seul aux commandes. Un premier volet rythmé qui laisse entrevoir de belles choses dans un monde apocalyptique qui semble avoir laissé les enfants seuls à ne pas être touchés par un mal étrange.
 
 
L’électricité semble avoir été coupée dans cette rame de métro. En pleurs, cachée dans un coin d’une voiture de voyageur, Louise semble apeurée jusqu’à ce que la porte s’ouvre et qu’un bras vienne la sortir de là. Il était moins une car une horde d’humains armés de barres de fer et hurlant se dirige vers eux. Cette foule ne semble pas dans son état normal, leurs yeux sont rouges et semblent dégager de l’électricité. Ils semblent comme possédés et les sortes de stryges tapis au plafond donnent le sentiment de les maîtriser.
Pourtant quelques heures plus tôt, la vie semblait normale, Louise et son petit frère Jason ont fait leur rentrée dans une nouvelle école. Nouvelle école car la maman des deux ados est malade, c’est donc leur tante qui va s’occuper d’eux en attendant. La situation n’est pas simple pour Jason, il est petit, il va devoir se faire de nouveaux amis rapidement. Quant à Louise, c’est un voyage scolaire au musée qui l’attend dès le premier jour. Cette première journée aurait pu bien se finir mais c’était sans compter sur ces éclairs qui sont venu perturber le cours du temps.
   
C’est seul aux commandes que Christophe Alliel a choisi de développer cette histoire. Après une intro explosive, l’auteur « des chiens de Pripyat » ou encore « Maïdan love » se remet en situation pour nous planter le décor. L’action se déroule à Londres, Louise et Jason sont frère et sœur et vont devenir malgré eux les héros de cette série jeunesse fantastique.
La première partie est captivante. Rapidement l’action entre en jeu, les deux ados se retrouvent séparés et un monde apocalyptique fait son apparition. A partir de là, vous avez intérêt à chausser vos baskets et ne pas vous attacher aux personnages. Si vous êtes adultes, attention, un mal étrange risque de vous contaminer.
 

Au niveau du dessin, Christophe Alliel semble avoir pris du plaisir et de l’attachement à ses personnages et il n’hésite pas à nous le faire savoir à travers son coup de crayon. Les personnages sont propres et expressifs.
Ce premier volet plante le décor et laisse entrevoir de belles perspectives. Comme dans tout premier album, beaucoup de questions restent sans réponses, qui viendront dans les deux prochains tomes.

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