La bande du 9 : La communaut du 9ème art

 

John Gravestone est maintenant antre la vie et les ténèbres depuis qu’il a été mordu par Camilla. Cette dernière chercher à assouvir sa vengeance mais de nouveaux sentiments inappropriés pourraient bien venir bouleverser ses intentions. Une trilogie palpitante, terrifiante et sensuelle initiée par Jérôme Legris et Nicolas Siner à classer parmi les meilleures du genre.
 

Cornouailles 1823, dans le cimetière de Cornwood, les proches se recueillent autour du caveau familial de la famille Gravestone pour rendre un dernier hommage à John qui a été pendu après avoir poignardé le père de sa future femme Mary Cavendish. Mais tout ceci n’est qu’un simulacre, John est toujours vivant, il survit pour le moment dans un endroit secret, caché par son oncle Théophile (grand inquisiteur de l’Eglise à Rome) et son fidèle valet Tibbett. John est entre la vie et la mort, il est aux prises avec de nombreuses fièvres et délires suite à la morsure que lui a infligée Camilla. Il ne s’est pas encore transformé en vampire mais un deuxième assaut et un baiser rouge pourraient le faire basculer vers le monde des ténèbres. Camilla obtiendrait ainsi sa vengeance, celle qu’elle a promise au père de John lorsque ce dernier a décapité Achéron son amour. Pour Protéger John, Théophile et Tibbett sont prêts à tout, fuir vers le nord de l’Ecosse sa terre natale et même faire appel à d’autres démons si nécessaire.
 

Les auteurs Nicolas Siner au dessin et Jérôme Legris au scénario, qui ont déjà collaboré sur la série Horacio d’Alba, avaient laissé à la fin du premier tome Sir John Gravestone en bien mauvaise posture, le corps ballant à l’échafaud, son retour à la vie étant dû à la Stryge Camilla qui lui infligea un baiser rouge, première partie de sa vengeance.
Le second tome débute et s’enchaîne ainsi sur la même terreur et le même rythme. John est maintenant à la merci de Camilla, les hommes entourant John n’ont que peu de pouvoirs. Les auteurs vont ainsi confier à Camilla le premier rôle de ce second volet, rendant ainsi hommage au plus célèbre roman de Joseph Sheridan. Les auteurs vont ainsi livrer aux lecteurs toutes les facettes de ce personnage qui peut passer de stryge assoiffée de sang à jeune fille apeurée par sa situation. L’histoire est bien ficelée, le déroulement logique, pas de temps morts malgré la mise en place des rapports ambiguës entre John et Camilla.
 

Côté dessin, l’ambiance est stressante, terrifiante, le trait noir et les couleurs sombres de Nicolas Siner sont totalement adaptés à cette situation gothique et vont vous glacer le sang.
Un dernier volet devrait arriver en 2023 pour enfin connaître le destin funeste de Camilla, John, Mary, Théophile ou encore Tibbett. En attendant, prenez garde à vos nuits.

 
 

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