La bande du 9 : La communaut du 9ème art

A Pistol Rock, les bandits n’ont qu’à bien se tenir s’ils ne veulent pas…mourir de rire. Loser Jack sévit pour la deuxième fois pour le plus grand plaisir de tous les lecteurs qui aiment l’humour Bamboo.
 
 
Loser Jack, le chasseur de primes le plus maladroit et le moins craint de tout l’Ouest est de retour pour un deuxième tome. Son terrain de prédilection est la ville de Pistol Rock, autant dire le paradis pour tous les outlaws. Mais tout cela, Loser Jack ne le voit pas car il est aveuglé par l’amour qu’il porte à la belle Rita. Il est même prêt pour elle à avaler trois abreuvoirs entiers. Ce n’est pas la preuve d’amour la plus intelligente mais c’est tout Loser Jack. Bref, entre deux vermifuges de poules et décrochages de linge, Loser Jack va se lancer à la poursuite de dangereux criminels comme Mocassin Fourré, Roxy Kelly ou encore El Garrera. Souhaitons bonne chance à tous ces hors la loi de ne pas tomber sur Loser Jack pour mourir… de rire.
 
 
C’est le très prolifique scénariste Erroc, auteur excusez du peu des profs, Boulard, Cubitus, Les gendarmes entre autres, qui est à la manette de ce réjouissant univers crée autour de Loser Jack. L’auteur n’hésite pas à pousser son personnage jusqu’au ridicule pour amuser le lecteur. Cela passe très bien car il n’y a pas de méchanceté derrière les intentions et tous les éléments démontrent que nous sommes dans l’humour. Loser Jack est un gamin qui vit chez sa mère, son cheval est un poney et il va multiplier les gaffes les plus bêtes possibles.
Mais n’oublions pas la mission de Loser Jack à savoir qu’il se prétend chasseur de primes. Erroc et le dessinateur Michel Rodrigue vont semer sur sa route une multitude de truands avec des doux noms tels que El Garrera, Fenech Phil, Big Foot Bloz ou encore Red Nose Larbiey. Autant dire que toute la maison Bamboo remplit bien le casting que cela soit dans les noms des personnages ou dans les caricatures. A vous de les retrouver.
Loser Jack une nouvelle fois nous a bien fait rire. Cet humour est accompagné d’un dessin enjoué et que l’auteur s’applique à nous faire croire qu’il est simple alors que c’est tout le contraire. Maintenant reste à savoir si les auteurs arriveront à se renouveler sur les prochains tomes. Quant aux truands, ils peuvent poursuivre des jours tranquilles à Pistol Rock.

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