La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Une semaine chez papa, une semaine chez maman, c’est le rythme hebdomadaire que vit Mandarine. Ses parents font tous les efforts possibles pour qu’elle n’ait pas à subir les revers de leur séparation. Une série qui se veut être positive dans l’approche du sujet et qui se met au niveau des jeunes lecteurs pour leur permettre de mieux vivre leur situation et comprendre qu’ils ne sont pas seuls.
 
 
Mandarine se retrouve depuis la séparation de ses parents à devoir gérer deux univers différents. Une semaine chez son père à la campagne avec la découverte de la nature, la vie des abeilles chez l’ami de son père qui est apiculteur, des moments de ressource. Et une semaine chez sa mère à la ville où les distractions sont plutôt shopping, restaurants avec la découverte de la culture culinaire de différents pays. Chaque parent tente de la rassurer, de lui faire vivre une vie sans changement. Mais pour Mandarine, malgré ces bons moments, son père lui manque quand elle est avec sa mère et sa mère lui manque quand elle est avec son père. Les grandes vacances approchent et c’est la première année où elle va partir deux fois en vacances mais avec un parent solo. Mandarine pourra toujours compter sur son ami le Blaireau pour se confier et se consoler en constatant que ses parents l’aiment toujours autant malgré la séparation.
 

Cette série attendrissante place tous les enfants de parents divorcés au centre des débats et plus particulièrement les enfants en garde alternée. Je suis malade de constater que cela ne représente au final que 12% des enfants dont les parents sont séparés. Même si cette série n’a sûrement pas pour vocation à être la porte-parole de la garde alternée, elle a au moins le mérite de montrer qu’entre parents intelligents, une garde alternée bien préparée permet à l’enfant de vivre une vie quasiment normale et de constater que ses parents ont toujours autant d’amour pour leur enfant. C’est en tout cas les sentiments qui ressortent à travers Mandarine qui semble épanouie, intelligente et qui gère plutôt bien cette situation. Maintenant, cela n’empêche pas Mandarine d’aventure en aventure d’éprouver des moments de solitude et que la vraie vie n’est peut-être pas celle de Mandarine mais les auteurs ne sont pas allés sur ce terrain pour le moment.

Les auteurs Sergio Salma au scénario et Amelia Navarro au dessin ont préféré pour le moment rester dans le scénario, ne montrer que les aspects positifs d’une séparation et des scènes distrayantes pour donner aux jeunes lecteurs envie de lire et de partager des bons moments. Cette ligne directrice leur permettra de positiver et pourquoi pas leur donner des idées de changement ou d’acceptation de la situation.

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