La bande du 9 : La communaut du 9ème art

C’est la rentrée dans l’école d’art pour Marco qui va devoir affronter ses nouveaux camarades et ses nouveaux profs. Heureusement, il va pouvoir compter sur Clo-clo sa grand-mère et sur les auteurs Jouvray et Bec pour lui confier de nouveaux amis. Un deuxième volet bourré d’humour et de vécu.
 

Marco est en stress, réfugié dans les toilettes, il appelle sa mère au téléphone. Marco est en stress car c’est le premier jour de la rentrée dans son école d’art appliqué. Heureusement pour lui, il n’est pas le seul, cette première journée lui permet de faire connaissance avec ses futurs camarades dont Frédérique, Khadija, Raymond et Max. Caché sous son bonnet, Marco constate qu’il n’a pas à rougir de son parcours et que les talents sont divers et variés entre les jeunes gens. Vient le début du premier cours, les jeunes sont motivés mais la joie va être de courte durée après la rencontre de leur premier professeur. Heureusement Marco va pouvoir compter sur sa grand-mère Clo-clo et sa cousine. L’année s’annonce longue pour Marco et semée de découvertes.
 
 
Après un premier volet d’introduction, Marco plonge dans le grand bain. C’est le jour de la rentrée pour Marco. Mais pas n’importe quelle rentrée, c’est la rentrée dans une école d’art parisienne, cette école qui le fait tant rêver. Le petit hic est que Paris ne ressemble pas à sa campagne, heureusement il y a le phénomène Clo-Clo, sa grand-mère qui l’héberge et qui visiblement ne vit pas sur la même planète que nous. Peu importe, tout le monde l’adore, lecteur compris, sauf son gendre.
Ce deuxième volet est somme toute assez bien construit au niveau du scénario car c’est loin d’être un enchaînement de saynètes sans lien entres elles. Au contraire, Olivier Jouvray (Happy end, Lincoln, les rues de Lyon) s’attache à mettre en place une vraie histoire tout au long de l’album qui est découpé en saynètes. C’est assez rare dans les ouvrages humoristiques pour être souligné.
L’auteur a donné vie à un quatuor d’amis forcément différents les uns des autres, ce qui va permettre de ne pas faire tourner  les histoires qu’autour de Marco. Chaque protagoniste va prendre son rôle et se faire une place dans cette série.
 
De plus, les scènes sont attachantes, drôles et ne manqueront pas de rappeler des souvenirs à toute personne qui a eu une vie étudiante et en particulier dans une école d’art.
Graphiquement, le style de Sylvain Bec est loin d’être académique, il est assez surprenant car très différent de ce que l’on peut voir dans la BD grand public. Son style est quasiment caricatural, sans case définie mais vu que son trait est rapide et dynamique, cela passe très bien.
Ce deuxième volet est un bon moment de lecture, nous avons retrouvé avec plaisir Marco et son entourage quasiment trois ans après le premier volet. Nous ne pouvons souhaiter qu’une longue route à Marco & Co.

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