megalodon
Acheter sur BD FugueMEGALODON
Scénario : Christophe BEC
Dessin : Paolo ANTIGA
Couleur : Paolo MELONI
Editions : HUMANOIDES ASSOCIES
Il n’y a pas forcément besoin d’être humain pour raconter des histoires, la vie dans les fonds marins en est une à elle seule. « Mégalodon » un album à ne pas manquer.
Il y a 21 millions d’années, un groupe de cétacés nagent dans les eaux de l’océan indien. Ils pensent être en sécurité, hors de danger. Mais dans les eaux profondes, se cache un ennemi redoutable, capable de se terrer dans les profondeurs invisibles, de remonter rapidement de l’ombre pour propulser sa masse hors de l’eau afin de percuter sa proie pour l’assommer, la désorienter, la rendre vulnérable. C’est cet ennemi qui dans quelques secondes va ravager le ban de cétacés. Cet ennemi est le Mégalodon. En deux temps, trois mouvements, le groupe de cétacés est décimé par la meute de mégalodons qui, une fois rassasiés, poursuivent leur route. Dans ce groupe, c’est le « balafré » qui donne les ordres, les autres suivent, notamment les femmes dont la période de reproduction approche. Le balafré convoite déjà la plus jeune du groupe mais le conteur de cette histoire compte bien aller contester son autorité et pour cela il doit encore apprendre, murir, prendre de l’expérience et se confronter à d’autres ennemis comme le Livyatan.
Il y a plusieurs millions d’années, les mers étaient peuplées d’animaux aujourd’hui disparus à l’image du Léviathan (Livyatan). Mais c’est vers le Mégalodon que s’est dirigé le scénariste Christophe Bec pour développer son histoire. Cet animal dont la traduction du nom signifie « Grande dent » est le requin préhistorique le plus populaire, pouvant mesurer environ 15 mètres de long et qui se nourrissait principalement de mammifères marins. Comme son camarade préhistorique le tyrannosaure, le Mégalodon porte une image d’animal qu’il vaut mieux éviter de fréquenter si on veut rester en vie. Le cinéma a d’ailleurs largement contribué à diffuser cette image ainsi que celle de son descendant le requin blanc à travers « les dents de la mer ».
Forgée par cette image, la prise en main de cette Bande Dessinée ne peut être qu’influencée à trouver à l’intérieur une histoire de monstre marin qui va terroriser de gentils humains. Eh bien pas du tout, après avoir attendu quelques planches, force est de constater que l’objectif n’est pas la rivalité animaux-hommes mais bien la vie au sein d’un groupe.
La lecture s’en trouvant changée, les lecteurs basculent dans un autre monde et une autre vision pour passer une centaine de pages sous l’eau et partager le quotidien d’une meute de mégalodons avec sa violence, ses conflits, ses actes de survie mais aussi d’amour. Le lecteur ne sera pas seul dans cette aventure, il sera accompagné par une voix off, celle du mégalodon qui veut devenir important au sein de sa meute. Le scénario est donc à la fois original, surprenant, il y a une véritable histoire autour de cette meute, une histoire crédible, prenante et loin d’un stéréotype documentaire sur le monde animal.
Graphiquement, c’est l’auteur italien Paolo Antiga qui va redonner vie à cette meute. Le résultat est assez bluffant à la fois dans la représentation graphique de l’animal mais aussi dans les scènes de combat, dans les déplacements et dans les prises de vues. Il semble évident qu’il y a un gros travail de recherche par l’auteur pour arriver à reproduire aussi bien les mouvements des animaux, donnant le sentiment parfois qu’ils sont vivants et vont sortir du livre.
On ne peut que vous conseiller cet album si vous aimez le suspense, vous instruire et lire une bonne BD.

Il y a 21 millions d’années, un groupe de cétacés nagent dans les eaux de l’océan indien. Ils pensent être en sécurité, hors de danger. Mais dans les eaux profondes, se cache un ennemi redoutable, capable de se terrer dans les profondeurs invisibles, de remonter rapidement de l’ombre pour propulser sa masse hors de l’eau afin de percuter sa proie pour l’assommer, la désorienter, la rendre vulnérable. C’est cet ennemi qui dans quelques secondes va ravager le ban de cétacés. Cet ennemi est le Mégalodon. En deux temps, trois mouvements, le groupe de cétacés est décimé par la meute de mégalodons qui, une fois rassasiés, poursuivent leur route. Dans ce groupe, c’est le « balafré » qui donne les ordres, les autres suivent, notamment les femmes dont la période de reproduction approche. Le balafré convoite déjà la plus jeune du groupe mais le conteur de cette histoire compte bien aller contester son autorité et pour cela il doit encore apprendre, murir, prendre de l’expérience et se confronter à d’autres ennemis comme le Livyatan.

Il y a plusieurs millions d’années, les mers étaient peuplées d’animaux aujourd’hui disparus à l’image du Léviathan (Livyatan). Mais c’est vers le Mégalodon que s’est dirigé le scénariste Christophe Bec pour développer son histoire. Cet animal dont la traduction du nom signifie « Grande dent » est le requin préhistorique le plus populaire, pouvant mesurer environ 15 mètres de long et qui se nourrissait principalement de mammifères marins. Comme son camarade préhistorique le tyrannosaure, le Mégalodon porte une image d’animal qu’il vaut mieux éviter de fréquenter si on veut rester en vie. Le cinéma a d’ailleurs largement contribué à diffuser cette image ainsi que celle de son descendant le requin blanc à travers « les dents de la mer ».
Forgée par cette image, la prise en main de cette Bande Dessinée ne peut être qu’influencée à trouver à l’intérieur une histoire de monstre marin qui va terroriser de gentils humains. Eh bien pas du tout, après avoir attendu quelques planches, force est de constater que l’objectif n’est pas la rivalité animaux-hommes mais bien la vie au sein d’un groupe.

La lecture s’en trouvant changée, les lecteurs basculent dans un autre monde et une autre vision pour passer une centaine de pages sous l’eau et partager le quotidien d’une meute de mégalodons avec sa violence, ses conflits, ses actes de survie mais aussi d’amour. Le lecteur ne sera pas seul dans cette aventure, il sera accompagné par une voix off, celle du mégalodon qui veut devenir important au sein de sa meute. Le scénario est donc à la fois original, surprenant, il y a une véritable histoire autour de cette meute, une histoire crédible, prenante et loin d’un stéréotype documentaire sur le monde animal.
Graphiquement, c’est l’auteur italien Paolo Antiga qui va redonner vie à cette meute. Le résultat est assez bluffant à la fois dans la représentation graphique de l’animal mais aussi dans les scènes de combat, dans les déplacements et dans les prises de vues. Il semble évident qu’il y a un gros travail de recherche par l’auteur pour arriver à reproduire aussi bien les mouvements des animaux, donnant le sentiment parfois qu’ils sont vivants et vont sortir du livre.
On ne peut que vous conseiller cet album si vous aimez le suspense, vous instruire et lire une bonne BD.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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