La bande du 9 : La communaut du 9ème art

En 2323, Les triplés Emily, Alex et Cléo se lassent de l’absence de leurs parents et aimeraient comprendre où ils passent leurs journées. Eh bien tout simplement dans le passé où leur mission est de maintenir les éléments historiques dans l’état sans intervention humaine. Un pitch de SF qui donne envie de se plonger dans cette nouvelle série. 
 

 
C’est par le col du manteau qu’Alex est amené chez le recteur par un robot. Nous sommes en 2323 à Perris. Alex rejoint alors dans le bureau ses deux sœurs, elles-mêmes convoquées par le recteur pour leur comportement. Ce dernier et l’administration ne savent plus quoi faire de ces triplés. Une fois sortis du bureau, c’est le train suspendu au-dessus des flots, direction la maison avec un petit passage entre les pieds de la tour Eiffel dans le district 17. Visiblement les triplés sont livrés à eux-mêmes suite à de longues absences des parents Rik et Lynn.
 
 
L’absence des parents Rik et Lynn est fortement justifiée car ces derniers travaillent pour une organisation gouvernementale ultra secrète qui traque les criminels qui tentent de s’enrichir en voyageant dans le passé. Ainsi nous retrouvons dans une histoire parallèle les parents à Jérusalem en 1187 où le couple est à la poursuite d’un fugitif qui tente de revendre des mitraillettes sur un champ de bataille.



Le pitch de cette nouvelle série de Science-Fiction proposée par Johan Vandedelve et Stephan Louwes est totalement génial. Un monde futuriste dans un Paris et une Europe sous l’eau après une guerre nucléaire où la population, dont les triplés, a réussi à reprendre vie, et une nouvelle technologie qui permet de voyager dans le temps mais qui est utilisée à mauvais escient par des malfrats. Malheureusement, la dynamique du pitch ne transpire pas encore réellement dans ce premier volet où l’on découvre un dessin en noir et blanc qui ressemble plus à un carnet de croquis et qui manque de finition et un récit qui se déroule sur deux histoires parallèles sans logique et dont le lien familial ne se fait qu’en fin d’album laissant ainsi le lecteur sur sa faim et son incompréhension.
Il est clair que ce premier volet qui ne manque pas d’originalité et d’idées est un tome d’introduction à la fois des personnages, du contexte, des lieux mais aussi de beaucoup d’interrogations sans réponses puisque l’intrigue ne se pose que dans les dernières pages. Espérons que les volets suivants soient plus étoffés et rapides pour que cette série dont le pitch est génial ne s’essouffle pas.

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