La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Après un troisième opus un peu en deçà, ce quatrième tome redresse la barre et nous livre un récit aussi dynamique que captivant.
 

Shannon Crane veille sur sa fille à l’hôpital alors qu’elle est suspendue de ses fonctions de shérif. Elle ne reste pas pour autant inactive et commence doucement à soulever le voile sur les terribles événements qui ont eu pour résultats la fabrication des tueurs en série locaux. Pendant ce temps-là, l’agent Barker du FBI embarque Finch avec elle pour aller enquêter sur un tueur en série apparu à Atlanta, le tueur du diable, et qui pourrait bien avoir un lien avec Buckaroo. Sur place, ils croisent la route d’Edward « Nailbiter » Warren et découvrent que son implication dans cette sanglante vague de crimes est plus complexe qu’on aurait pu le croire. Mais l’agent Barker s’inquiète d’avoir été contaminée par la « maladie » de Buckaroo car elle ressent des pulsions meurtrières qu’elle a de plus en plus de mal à contrôler.
 

Ce tome met en avant l’agent Barker, un peu au détriment du shérif Crane, pour de bonnes raisons narratives cependant. L’enquête à Atlanta est un intermède qui nous éloigne du mystère principal mais l’histoire est bien ficelée et rapidement conclue, ce qui constitue une petite satisfaction pour les plus impatients. Cela permet aussi d’approfondir le personnage de Warren de façon assez inattendue. La trame principale n’est pas non plus complètement absente et s’il faudra encore attendre pour les révélations fracassantes, ce qui se passe dans ce tome montre que l’on avance doucement mais sûrement. Le dessin est toujours au top et s’exprime au mieux dans les scènes tendant vers l’horreur.
Nailbiter reste donc une lecture indispensable pour les amateurs de thriller horrifique.

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