New York cannibals
Acheter sur BD FugueNEW YORK CANNIBALS
Scénario : CHARYN
Dessin BOUCQ
Editions : LE LOMBARD
Azami a bien grandi et pris une certaine masse musculaire qui lui vaudra la peine de ne pouvoir avoir un enfant. La découverte de ce nouveau-né pourrait lui changer la vie à moins qu’elle ne passe du mauvais côté pour le sauver en se liant avec le mal. La très belle collaboration entre Charyn et Boucq donne naissance à l’un des meilleurs albums de l’année.
New-York 1990, Azami est devenue une adapte du culturisme et surclasse bon nombre d’hommes par son gabarit et sa force. Deux atouts qui lui sont fortement utiles dans son rôle de lieutenant de police. Tout pourrait aller pour le mieux pour Azami si ce n’est cette mauvaise nouvelle annoncée par le médecin : la jeune fille ne pourra jamais avoir d’enfant à cause des stéroïdes. De retour dans son quartier le cœur en peine, Azami se lance dans une course poursuite avec un braqueur de commerçant. Au détour d’une ruelle, elle tombe sur un nouveau-né dans une poubelle. Elle décide naturellement de le ramener chez elle ou plutôt chez son père spirituel Pavel. Cela pourrait être une belle histoire mais ce nouveau-né va être le déclanchement d’une sale affaire de trafic humain. Les ombres et démons du passés sont de retour.
A la lecture des premières planches, on se demande bien où va encore nous embarquer Boucq avec tous ces personnages très atypiques, ces décors plus crasseux que nature. Et puis sans nous en rendre compte, nous voilà embarqués dans un polar noir, violent où se mêlent trafic humain, contrebande, mafia russe. Impossible de décrocher jusqu’à la fin de l’album. Une belle réussite scénaristique.
Vingt ans après la conclusion sanglante de Little Tulip, Azami est devenue flic à la carrure impressionnante alliant la force à la douceur. Azami a changé mais pas la collaboration entre Boucq et Charyn qui nous livrent un récit encore plus fort que le premier avec pourtant les mêmes ingrédients. Boucq a la rare particularité d’avoir son propre style quel que soit le sujet ou lieu abordé, ici on peut dire que c’est du très grand Boucq.
Cet album est sûrement l’un des meilleurs de l’année.
New-York 1990, Azami est devenue une adapte du culturisme et surclasse bon nombre d’hommes par son gabarit et sa force. Deux atouts qui lui sont fortement utiles dans son rôle de lieutenant de police. Tout pourrait aller pour le mieux pour Azami si ce n’est cette mauvaise nouvelle annoncée par le médecin : la jeune fille ne pourra jamais avoir d’enfant à cause des stéroïdes. De retour dans son quartier le cœur en peine, Azami se lance dans une course poursuite avec un braqueur de commerçant. Au détour d’une ruelle, elle tombe sur un nouveau-né dans une poubelle. Elle décide naturellement de le ramener chez elle ou plutôt chez son père spirituel Pavel. Cela pourrait être une belle histoire mais ce nouveau-né va être le déclanchement d’une sale affaire de trafic humain. Les ombres et démons du passés sont de retour.
A la lecture des premières planches, on se demande bien où va encore nous embarquer Boucq avec tous ces personnages très atypiques, ces décors plus crasseux que nature. Et puis sans nous en rendre compte, nous voilà embarqués dans un polar noir, violent où se mêlent trafic humain, contrebande, mafia russe. Impossible de décrocher jusqu’à la fin de l’album. Une belle réussite scénaristique.
Vingt ans après la conclusion sanglante de Little Tulip, Azami est devenue flic à la carrure impressionnante alliant la force à la douceur. Azami a changé mais pas la collaboration entre Boucq et Charyn qui nous livrent un récit encore plus fort que le premier avec pourtant les mêmes ingrédients. Boucq a la rare particularité d’avoir son propre style quel que soit le sujet ou lieu abordé, ici on peut dire que c’est du très grand Boucq.
Cet album est sûrement l’un des meilleurs de l’année.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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