La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Dans un monde où l’humanité est vouée à la disparition, le vaccin est peut être la solution. Joseph et son groupe doivent maintenant prêcher la bonne parole dans les groupes de survivants et faire revenir les zombies à une vie normale.
 
 
La maladie poursuit son chemin dévastateur, les zombies sont partout et ne cessent de se multiplier. Dans une rue comme tant d’autres, un groupe de survivants ne cherche pas à les détruire mais à les capturer et en particulier un homme qu’ils ont pu identifier par son tatouage.  Un fois capturé, cet homme est amené dans un laboratoire. On va lui injecter un vaccin. De jour en jour il va récupérer, reprendre conscience, parler et remarcher à nouveau. Ce vaccin permet de sauver les hommes et l’humanité même si les séquelles psychologiques sont irréversibles.
Il reste maintenant à distribuer ce vaccin et à convaincre les survivants de l’utiliser. C’est la mission de Joseph, Cassandra, Ruben et Toby : parcourir les terres pour retrouver des groupes, obtenir leur confiance, capturer leurs proches transformés en zombies, les faire revenir et repartir vers un autre groupe. Une mission qui semble simple mais semée d’embûches et de violence. Pour Joseph, cette mission est avant tout une opportunité de retrouver son frère et de le soigner. Un objectif qui n’est peut-être pas du goût de ses camarades.
 
 
Inspiré de l’univers de la série Zombie (Même scénariste dans la même maison d’édition), Olivier Péru nous propose cette fois-ci une autre version de l’histoire. On sait maintenant que les zombies sont omniprésents et que l’humanité doit sa survie à quelques courageux. L’auteur propose ainsi une porte de sortie, un vaccin qui va permettre à l’humanité non seulement de survivre mais surtout de pouvoir faire revenir les zombies à un état naturel.
C’est à travers un quatuor de départ, d’anciens zombies revenus à la vie, que l’espoir renait. Ce groupe que nous appellerons No Zombies va parcourir les villes et villages à la recherche de survivants. Le premier volet est consacré à Joseph. Car au-delà de la situation, chaque personne garde sa part de sentiment et de vie personnelle. Les auteurs vont ainsi associer un fil rouge qui est le vaccin à une histoire personnelle liée à un protagoniste.
 

Par cette association, le lecteur se trouve au cœur de l’histoire et n’arrivera pas à décrocher avant la fin. Il y a à la fois du suspense, de la violence, des retournements de situation, des morts inattendues et des zombies.
Le dessin est assuré par le russe Evgeniy Bornyakov d’après les story board de Benoit Dellac (Nottingham). Graphiquement, c’est très agréable, lisible, propre avec un découpage très fluide, ce qui donne envie de poursuivre l’aventure en compagnie de ce quatuor dont le prochain volet sera consacré à Cassandra.
Si vous êtes fan de ces univers, la série No Zombie vous plaira sans soucis.

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