La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Grâce à la découverte d’un vaccin, l’espoir renait. Mais pour le moment, Joseph, Cassandra, Lila et Ruben sont en mode survie pour répandre ce vaccin et continuer à lutter contre les hordes de zombies ou les humains qui ont fait des villes et des campagnes leur terrain de jeu. Une série remarquable à la fois par son univers mais également par le traitement psychologique des personnages.
 
 
Cela fait maintenant 4 semaines que le groupe composé de Joseph, Cassandra, Lila et Ruben n’ont pas trouvé de communauté pour partager leur vaccin. La neige qui n’arrête pas de tomber freine leur progression et les hordes qui les entourent sont de plus en plus nombreuses. C’est en tentant d’échapper à l’une d’elle que Lila va se tordre la cheville et se blesser au front. Ils vont trouver refuge dans un entrepôt mais très rapidement ils vont s’apercevoir qu’ils ne sont pas seuls et qu’un autre groupe de survivants aux mauvaises intentions les pourchassent, ces derniers se faisant appeler « les masqués ». Ultra violente, à la recherche de ce qu’elle appelle « le jardin », cette communauté est dirigée par un certain Vik. Le groupe de quatre doit maintenant faire face aux zombies et aux masqués avec seul espoir de trouver ce « jardin » pour survivre.
 

Troisième Volet consacré à Lila qui se retrouve encore plus que ses compagnons en mode survie. Un concours de circonstances va l’amener à subir une transformation mais avant de devenir totalement un zombie, elle va lutter, s’accrocher à ses souvenirs pour garder une part d’humanité et espérer revenir grâce au vaccin.
Cette série est pour le moins originale car elle n’est pas seulement une série dans un vulgaire univers zombie. Certes il y a tous les composants, c’est violent, sanglant, il y a de l’action, du suspense, les héros peuvent mourir et tous les afficionados du genre sont aux anges mais le gros plus est la construction scénaristique de la série. Chaque livre est consacré à un personnage, à ses sentiments, ses réactions, ses peurs, son passé, ses espoirs et ceci tout en étant accompagné des autres personnages de la série qui interagissent. Le scénariste met un fort accent sur la psychologie des personnages (Cassandra et son bébé, Joseph et sa compassion), c’est tout le charme de la série dans cet univers de survie. Il n’y a pas forcément besoin d’avoir lu tous les livres pour être pleinement plongé dans le récit d’Olivier Peru même si c’est plus enrichissant.
 

Graphiquement, Le dessinateur russe Evgeniy Bornyakov rend une copie simple mais efficace, les décors ne sont pas magistraux mais côté personnages on apprécie fortement le fait que chacun d’entre eux soit bien identifiable, charismatique ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type d’histoire à multiples personnages et histoires croisées. Ses scènes de combats, de lutte, sont très efficaces et dynamiques, rendant crédibles les situations.
Forcément après 3 albums, le dernier est attendu avec impatience mais également avec tristesse s’il n’y a pas de suite et de solution à ce monde maintenant qu’un vaccin a été trouvé.

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