Ollie et l'alien
Acheter sur BD FugueOllie et l'Alien
Scénario : Florent Bernard
Dessin : David Combet
Couleurs : David Combet
Éditions : Delcourt (une case en moins)
Ollie et l'Alien est une BD SF à l' accent comique qui n'est pas sans rappeler certains grands blockbusters hollywoodiens des années 80/90 tel que Mars-Attack, Idiocracy et E.T. Un récit bourré de références cinématographiques et de clins d’œil à l’actualité. On retrouve la pâte de Flober (Florent Bernard) et ses thèmes de prédilection (le couple, l’engagement, le passage à l’âge adulte, la paternité). Les thèmes abordés sont traités avec intelligence appuyée par le graphisme de David Combet qui arrive, notamment par son travail sur la coloration, à imprégner chaque scène d'une ambiance particulière.
La nuit 6 août 1996 Ollie se ballade à vélo dans les rues de Los Angeles lorsque il fait malencontreusement tomber son discman. Alors qu'il s'arrête pour le ramasser, il se fait dérober son vélo par une entité extra-terrestre. Il parvient à rattraper l'étranger et lui tend la main en signe de bienvenue et de salut. À son contact, l'alien disparaît dans un éclair de lumière. Une rencontre du 3e type qu'il n'oubliera jamais.
23 ans plus tard, Ollie est devenu le stéréotype du looser et travail dans un self lorsque le président Pullman fait une annonce télévisé sur l'arrivée imminente d'un vaisseau alien. À leur tête, leur chef qui se fait appeler "roi alien " demande un entretient avec l'humain prénommé Ollie Valery Dreyfus.
Ollie va donc faire la connaissance du roi alien ainsi que de sa famille. Sa fille n'est autre que l'entité qu'il avait préalablement rencontrée dans son adolescence. Alien qu'il a malencontreusement fécondé lors de leur premier contact. Il va devoir vivre en couple avec cette extra-terrestre afin d'éviter que le père de celle-ci, ne déclare une guerre intergalactique avec la Terre. Le marché est très simple pendant 15 jours, il va devoir prouver qu'il a ce qu'il faut pour être un bon conjoint, un honnête homme et un père digne de ce nom. Ce qui ne va pas être une mince affaire.
Pour sa première BD, Florent Bernard, réalisateur, scénariste et acteur français, nous propose un scénario simple, mais pas tant que ça, une histoire qui arrive l'air de rien à brasser beaucoup de thèmes tels que la prise de responsabilités, l'engagement dans un couple, la paternité, mais aussi la nature humaine et un certain regard sur les Etats-Unis, vu depuis la France. L'album, dans la pure lignée de ses inspirations, arrive à jouer sur différents registres. On passe de manière très fluide de la comédie à l'action en passant par des scènes laissant place à l'émotion. Le tout appuyé par le travail graphique de David Combet (chef de la collection "une case en moins" chez Delcourt) qui parvient, notamment par son traitement un soupçon cartoonesque des protagonistes, ainsi que par sa coloration, à imprégner chaque scène d'une ambiance particulière. Les thèmes abordés sont traités avec intelligence et humour. Dans l’ensemble, on passe un vrai bon moment aux côtés de cette petite troupe hétéroclite. Une BD qui va raviver des saveurs de films d'enfance et/ou d'adolescence, une comédie SF avec de l'action, de l'émotion et de l'humour qui ne vaut que la modique somme de 2 menus maxi best-of comme le fait constater son auteur dans l'un de ses postcast. À lire sans hésiter.
Dessin : David Combet
Couleurs : David Combet
Éditions : Delcourt (une case en moins)
Ollie et l'Alien est une BD SF à l' accent comique qui n'est pas sans rappeler certains grands blockbusters hollywoodiens des années 80/90 tel que Mars-Attack, Idiocracy et E.T. Un récit bourré de références cinématographiques et de clins d’œil à l’actualité. On retrouve la pâte de Flober (Florent Bernard) et ses thèmes de prédilection (le couple, l’engagement, le passage à l’âge adulte, la paternité). Les thèmes abordés sont traités avec intelligence appuyée par le graphisme de David Combet qui arrive, notamment par son travail sur la coloration, à imprégner chaque scène d'une ambiance particulière.
La nuit 6 août 1996 Ollie se ballade à vélo dans les rues de Los Angeles lorsque il fait malencontreusement tomber son discman. Alors qu'il s'arrête pour le ramasser, il se fait dérober son vélo par une entité extra-terrestre. Il parvient à rattraper l'étranger et lui tend la main en signe de bienvenue et de salut. À son contact, l'alien disparaît dans un éclair de lumière. Une rencontre du 3e type qu'il n'oubliera jamais.
23 ans plus tard, Ollie est devenu le stéréotype du looser et travail dans un self lorsque le président Pullman fait une annonce télévisé sur l'arrivée imminente d'un vaisseau alien. À leur tête, leur chef qui se fait appeler "roi alien " demande un entretient avec l'humain prénommé Ollie Valery Dreyfus.
Ollie va donc faire la connaissance du roi alien ainsi que de sa famille. Sa fille n'est autre que l'entité qu'il avait préalablement rencontrée dans son adolescence. Alien qu'il a malencontreusement fécondé lors de leur premier contact. Il va devoir vivre en couple avec cette extra-terrestre afin d'éviter que le père de celle-ci, ne déclare une guerre intergalactique avec la Terre. Le marché est très simple pendant 15 jours, il va devoir prouver qu'il a ce qu'il faut pour être un bon conjoint, un honnête homme et un père digne de ce nom. Ce qui ne va pas être une mince affaire.
Pour sa première BD, Florent Bernard, réalisateur, scénariste et acteur français, nous propose un scénario simple, mais pas tant que ça, une histoire qui arrive l'air de rien à brasser beaucoup de thèmes tels que la prise de responsabilités, l'engagement dans un couple, la paternité, mais aussi la nature humaine et un certain regard sur les Etats-Unis, vu depuis la France. L'album, dans la pure lignée de ses inspirations, arrive à jouer sur différents registres. On passe de manière très fluide de la comédie à l'action en passant par des scènes laissant place à l'émotion. Le tout appuyé par le travail graphique de David Combet (chef de la collection "une case en moins" chez Delcourt) qui parvient, notamment par son traitement un soupçon cartoonesque des protagonistes, ainsi que par sa coloration, à imprégner chaque scène d'une ambiance particulière. Les thèmes abordés sont traités avec intelligence et humour. Dans l’ensemble, on passe un vrai bon moment aux côtés de cette petite troupe hétéroclite. Une BD qui va raviver des saveurs de films d'enfance et/ou d'adolescence, une comédie SF avec de l'action, de l'émotion et de l'humour qui ne vaut que la modique somme de 2 menus maxi best-of comme le fait constater son auteur dans l'un de ses postcast. À lire sans hésiter.
Sébastien
Chroniqueur
La Bande Du 9
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