La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Fin de la saga d’espionnage initiée par Sylvain Runberg et Stéphane Bervas avec un troisième volet où l’action et le suspense sont au rendez-vous.
 
 
Février 2099 à New York City, un groupe d’activistes masqués viennent de prendre possession des locaux de la société Date Vision qui régit la diffusion d’informations sur les écrans de la ville. Tous les salariés ont été gazés pour être endormis. Le compte à rebours est lancé, ils ont très peu de temps pour agir. Parmi les hackers se trouve Katryn Horst qui dépend des optic Squad. Elle travaille en sous-marin pour le compte de sa patronne Annette Smith qui a monté un plan pour aller à l’encontre des protocoles établis et contrecarrer les plans de ses nouveaux employeurs corrompus. La mission est une réussite, les hackers prennent possession de la communication et diffusent leur propagande sur les écrans de la ville. La section des Optic Squad est maintenant dans le viseur.
 
 
Troisième volet de cette série initiée par Sylvain Runberg. L’histoire se déroule dans un New York futuriste, sous les eaux, enneigé et où le moyen de locomotion le plus rapide est le bateau. L’intrigue politique n’est pas toujours simple à suivre entre le gouvernement, les Optic Squad et les hackers mais à tête reposée le découpage scénaristique ne manque pas d’intérêt.
Graphiquement Stéphane Bervas reste dans un dessin lisible, loin d’être révolutionnaire, il se laisse lire et accepter.
 

Ce troisième volet redore l’image de cette série futuro-politique où l’action, le rythme sont bien présents, le tout alimenté par le fil rouge de Katryn cherchant à découvrir pourquoi ses parents l’ont vendue quand elle était enfant, ce qui apporte une dose de suspense durant tout l’album.
Cette saga d’espionnage est visiblement terminée, les zones d’ombre autour de Katryn et des Optic Squad resteront un secret, il y a peu de chances de voir un deuxième cycle.

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