ROUTE 66
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Scénario & Dessins : Georges Abolin
Couleurs : Croix & Richartd
Editions : Bamboo
Depuis la perte de sa femme, Michel n’est plus le même et en a même oublié l’anniversaire de sa fille. Un électrochoc va l’obliger à traverser l’Atlantique pour le conduire ainsi que le lecteur sur la célèbre route 66. Un très bon moment qui redonne le sourire.
Paris, printemps 77, sur son deux-roues, Michel traverse les rues pour aller déposer sa fille Fannie aux galeries Tati où elle travaille. C’est un jour particulier, elle va avoir 18 ans et compte bien fêter cela avec son père. Pompiste par défaut, Michel passe le plus clair de son temps entre la tombe de sa femme et le bar de Luigi. Il n’arrive pas à faire partir de son visage et de son esprit la perte de sa femme qu’il aimait tant et en oublie l’essentiel, comme l’anniversaire de sa fille. C’est la goutte d’eau de trop pour Fannie qui décide de partir pour vivre sa propre vie. Elle vide son compte en banque, laisse un petit mot sur le frigo et direction les States pour vivre la grande aventure. Pour Michel, la sortie de cuite de la veille est difficile mais pas question de laisser Fannie en danger. Accompagné de son ami Gérard et après un bon coup de chance, il prend le premier avion pour tenter de rattraper Fannie sur la Route 66.
L’album débute par une première case et un hommage à Franquin. Ce n’est que le début puisque l’album est parsemé de souvenirs et d’éléments des années 70. Voitures, costumes, marques, cinéma, personnalités, tout fait référence à cette époque qui ravira les nostalgiques.
Côté récit, on pourrait s’attendre à une suite de gags en une page et bien pas du tout, Georges Abolin a réussi à construire une histoire complète avec un véritable fil rouge mais tout en proposant une histoire/gag en une page à partir de leur arrivée sur le sol américain.
Ce voyage est l’occasion de passer en revue tous les clichés de la célèbre route 66 et de l’esprit des années 70. L’album est ainsi drôle, intéressant et aussi émouvant. Les personnages sont foncièrement sympathiques, Michel ayant un faux air de Coluche dans tchao pantin, Gérard prenant les traits de Depardieu. L’auteur prend également une attention particulière à soigner ses montures.
Au final, ce road trip est fort sympathique, sans être l’album de l’année, il permettra aux lecteurs de passer un agréable moment dans les années 70.
L’album débute par une première case et un hommage à Franquin. Ce n’est que le début puisque l’album est parsemé de souvenirs et d’éléments des années 70. Voitures, costumes, marques, cinéma, personnalités, tout fait référence à cette époque qui ravira les nostalgiques.
Côté récit, on pourrait s’attendre à une suite de gags en une page et bien pas du tout, Georges Abolin a réussi à construire une histoire complète avec un véritable fil rouge mais tout en proposant une histoire/gag en une page à partir de leur arrivée sur le sol américain.
Ce voyage est l’occasion de passer en revue tous les clichés de la célèbre route 66 et de l’esprit des années 70. L’album est ainsi drôle, intéressant et aussi émouvant. Les personnages sont foncièrement sympathiques, Michel ayant un faux air de Coluche dans tchao pantin, Gérard prenant les traits de Depardieu. L’auteur prend également une attention particulière à soigner ses montures.
Au final, ce road trip est fort sympathique, sans être l’album de l’année, il permettra aux lecteurs de passer un agréable moment dans les années 70.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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