La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Depuis la mort du père d’Origine, les alliances et les trahisons sont maintenant monnaie courante au sein du clan des chiens dirigés par Montagne. La révélation de l’Alpha ne pourra se faire que dans un bain de sang. Un spin off écrit d’une main de maître par Oscar Martin et dessiné par le disciple et talentueux Juan Alvarez.
 
 
Origine appartient à un clan de chiens. Il est doué pour la chasse mais il souffre intérieurement depuis la mort de son père qui été le chef du clan, clan que son oncle dirige dorénavant. La soirée approche, une grande fête est organisée pour sceller la fraternité entre les clans du nord dirigés par Montagne et ceux du sud orchestrés par Aurore. Durant cette soirée, Montagne annonce que son fils Désir va prendre pour épouse la fille d’Aurore nommée Etoile. Origine écoute cette annonce avec attention, lui qui éprouve des sentiments pour la jeune fille. Alors que tout le monde festoie, Etoile s’éclipse discrètement de la salle pour rejoindre Origine dehors. Mais ils sont surpris pas Désir et sa bande. La sanction est immédiate, Origine est chassé par les deux clans, jeté du haut de la falaise et laissé pour mort. Il y a peu de chance maintenant qu’il soit l’Alpha mais c’est sans compter sur les ressources du vaillant chien qu’est Origine.
 
 
La série Mère « Solo » est un petit bijou en termes de séries post apocalyptiques. Son auteur espagnol Oscar Martin propose déjà une série parallèle avec Solo, Chemin tracés, mais ici nous sommes plus dans un spin off one shot avec Solo Alphas, histoire se déroulant avant la saga Solo.
En cette période, les clans d’animaux sont bien séparés et vivent en horde de chiens, chats, ours ou encore lézards. Il ne fait pas bon que les hordes se rencontrent, le sang coulera alors à flot.
 

Pour cet épisode, Oscar Martin se contentera d’écrire une histoire où il vaut mieux ne pas s’attacher aux personnages. C’est d’une violence inouïe, les scènes de combat sont épiques et les manipulations familiales très fourbes. Tous ces éléments semblent logiques lorsque tout le monde veut devenir l’Alpha.
Ce génialissime auteur va confier le dessin à son comparse Juan Alvarez qui a une histoire peu commune puisqu’il est apparu dans la vie et l’univers d’Oscar Martin à travers un concours autour de la série. Depuis ce jour, les deux hommes ne se sont plus quittés, ce qui donnera naissance à Solo Alphas mais également à un très bel éloge que vous pourrez lire en première page.
Graphiquement parlant, c’est du très haut niveau, le dessin d’Alvarez est noir, musclé, précis avec des personnages très dynamiques et toujours en mouvement.
Encore un bel album autour de la saga Solo avec une fin qui pourrait en surprendre plus d’un.

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