La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Scénario : Jean Pierre Pécau
Dessin : Maza
Couleurs : Jean Verney
Editions : Delcourt
 

En 1948, l’Allemagne a signée la paix avec les alliés. La guerre n’est cependant pas terminée puisque l’URSS poursuit la guerre, désormais contre les Etats Unis. Pour prendre l’avantage, les recherches sur un nouveau type avion sont lancées sur la base 51. Le problème : un espion soviétique rode !

1948. A peine de retour sur le sol d’une France, occupée par les Etats Unis, Nicolas Charlier rejoint le pays basque et la zone 51. Arrêté dans une station service, il ne peut s’empêcher de se coucher lorsqu’il entend deux avions le survoler : preuve que son traumatisme est encore bien présent.
Arrivé à la base, il découvre des prototypes d’avions de chasse dont la plupart sont des évolutions d’appareils nazis. Il retrouve aussi Marcel Bloch qui conduit le projet Aurora. Ce dernier a rechapé aux camps de la mort et utilise désormais son nom de résistant : Marcel Dassault.

Le fameux projet Aurora doit permettre aux alliés de vaincre définitivement l’URRS de Staline. Ses performances (théoriques) sont époustouflantes mais seul quelques as de l’aviation sont en mesure de le piloter. Les tests et l’entrainement débutent donc pour Nicolas Charlier.
Parallèlement, le responsable de la sécurité, un certain Angleton cherche à démasquer la taupe soviétique. Et ce qu’il découvre tend à démontrer qu’en cette période trouble, personne n’est réellement irréprochable. Une seule chose est certaine, l’espion venu du froid ne reculera devant rien.

 
Lancée en début d’année, USA über alles est une nouvelle série uchronique. Scénarisée par l’incontournable  Jean Pierre Pécau, elle  prend comme point de départ la seconde guerre mondiale pour nous proposer un dénouement et une Histoire bien différente de celle que nous connaissons.
Si le premier tome présentait le nouveau contexte, ce deuxième opus approfondit la psychologie des personnages. Si le premier tome était riche en actions, ce deuxième opus prend le temps d’intensifier l’intrigue d’espionnage et le résultat est assez agréable.
Coté dessin, Pécau fait appel à un vieux complice puisqu’il est confié à Maza à qui on doit déjà une trilogie dans la série Jour J (Oméga, Opération Charlemagne, Le crépuscule des damnés). Son travail est toujours aussi concluant avec une mention spéciale pour les avions et les scènes aériennes.
Au final, ce deuxième tome est un album de transition. Il permet l’approfondissement de l’intrigue comme des personnages et laisse supposer une conclusion particulièrement convaincante.

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