Violette Morris T01
Acheter sur BD FugueVIOLETTE MORRIS
T01 - A abattre par tous moyens
Scénario : Bertrand Galic et Kris
Dessin : Javi Rey
Editions : Futuropolis
Sportive accomplie se voulant être l’égale des hommes, résistante de la première guerre, collabo dans la seconde, le personnage controversé de Violette Morris ne pouvait faire l’objet que d’une adaptation bédéphile. Un récit plein de curiosité et de questions mené par un quatuor passionné par le sujet.
Septembre 1945 dans l’Eure. Au lendemain de la guerre, Lucie parcours avec son vélo les routes et chemins alors parsemés de carcasses de voitures et autres obus encore ensevelis et armés. Lucie est en réalité une ancienne avocate qui a été rayée du barreau à cause de ses ascendances juives. Depuis la fin de la guerre, elle a choisi de devenir privée et de partir à la recherche de personnes disparues. C’est ainsi que sur son chemin elle va croiser l’inspecteur Delaunay, une vieille connaissance du réseau lorsque Lucie était un agent de liaison surnommé « Talion ». Ce dernier lui apprend que l’on vient de retrouver des corps qui pourraient appartenir à la famille Bailleul mais également une jeune femme qui a la particularité de ne pas avoir de poitrine malgré sa corpulence. Pour Lucie, il n’y a aucun doute, il s’agit de Violette Morris, cette jeune femme avec qui elle a partagé le pensionnat en 1908
Violette Morris n’est pas un personnage de fiction bien au contraire. C’est une jeune femme qui a fait parler d’elle sur des sujets peu habituels pour l’époque. En effet, c’était une sportive accomplie mais sur des disciplines alors réservées aux hommes dans les années 20, à savoir le football, la natation, la boxe, l’athlétisme, la course automobile. Avec sa carrure d’athlète, son costume, ses deux paquets de cigarettes par jour et son langage de charretier, Violette Morris est un personnage à part entière. Même si sa deuxième partie de vie est peu flatteuse, pour être devenue espionne du régime nazi, la curiosité nous pousse à lire cet ouvrage avec attention.
Car c’est bien la vie de Violette Morris qui va servir de trame à cette série traitée par Kris et Bertrand Galic. Ce premier volet permet de planter le décor et toutes les intrigues notamment celle de l’assassinat de Violette par la résistance. Après une belle introduction, le lecteur va se plonger dans la découverte en commençant par sa rencontre avec Lucie dans un pensionnat en Belgique. On découvre une jeune femme au franc parler, très sportive, ayant une attirance pour les femmes et ceci de manière détournée. Le récit va ainsi suivre le caractère de ces deux personnages et donner un rythme musclé, rapide mais également sensible, interrogatif, ce qui donne une certaine originalité à la lecture. A noter également une belle alliance dans le découpage entre les moments présents et les flash-back qui se marient bien et où les transmissions ne brisent pas la lecture.
Au niveau du graphisme, les auteurs ajoutent une nouvelle collaboration avec Javi Rey avec qui Kris et Galic avaient signé « Un maillot pour l’Algérie ». Son style est toutefois quelque peu différent, beaucoup plus rond, caricatural mais qui se prête parfaitement à la situation.
Septembre 1945 dans l’Eure. Au lendemain de la guerre, Lucie parcours avec son vélo les routes et chemins alors parsemés de carcasses de voitures et autres obus encore ensevelis et armés. Lucie est en réalité une ancienne avocate qui a été rayée du barreau à cause de ses ascendances juives. Depuis la fin de la guerre, elle a choisi de devenir privée et de partir à la recherche de personnes disparues. C’est ainsi que sur son chemin elle va croiser l’inspecteur Delaunay, une vieille connaissance du réseau lorsque Lucie était un agent de liaison surnommé « Talion ». Ce dernier lui apprend que l’on vient de retrouver des corps qui pourraient appartenir à la famille Bailleul mais également une jeune femme qui a la particularité de ne pas avoir de poitrine malgré sa corpulence. Pour Lucie, il n’y a aucun doute, il s’agit de Violette Morris, cette jeune femme avec qui elle a partagé le pensionnat en 1908
Violette Morris n’est pas un personnage de fiction bien au contraire. C’est une jeune femme qui a fait parler d’elle sur des sujets peu habituels pour l’époque. En effet, c’était une sportive accomplie mais sur des disciplines alors réservées aux hommes dans les années 20, à savoir le football, la natation, la boxe, l’athlétisme, la course automobile. Avec sa carrure d’athlète, son costume, ses deux paquets de cigarettes par jour et son langage de charretier, Violette Morris est un personnage à part entière. Même si sa deuxième partie de vie est peu flatteuse, pour être devenue espionne du régime nazi, la curiosité nous pousse à lire cet ouvrage avec attention.
Car c’est bien la vie de Violette Morris qui va servir de trame à cette série traitée par Kris et Bertrand Galic. Ce premier volet permet de planter le décor et toutes les intrigues notamment celle de l’assassinat de Violette par la résistance. Après une belle introduction, le lecteur va se plonger dans la découverte en commençant par sa rencontre avec Lucie dans un pensionnat en Belgique. On découvre une jeune femme au franc parler, très sportive, ayant une attirance pour les femmes et ceci de manière détournée. Le récit va ainsi suivre le caractère de ces deux personnages et donner un rythme musclé, rapide mais également sensible, interrogatif, ce qui donne une certaine originalité à la lecture. A noter également une belle alliance dans le découpage entre les moments présents et les flash-back qui se marient bien et où les transmissions ne brisent pas la lecture.
Au niveau du graphisme, les auteurs ajoutent une nouvelle collaboration avec Javi Rey avec qui Kris et Galic avaient signé « Un maillot pour l’Algérie ». Son style est toutefois quelque peu différent, beaucoup plus rond, caricatural mais qui se prête parfaitement à la situation.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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